Malgré des débuts chahutés avec Free Basics, Facebook ne renonce pas à son projet ultime de connecter le monde entier à Internet. Dans les zones les plus reculées, certes, mais aussi dans les zones à forte densité de population. L’objectif est « d’améliorer la vitesse, l’efficacité et la qualité de la connexion Internet partout dans le monde ».
Depuis plusieurs années, le Connectivity Lab est voué à cette mission, notamment avec Aquila, un drone à énergie solaire qui a pour mission “d’envoyer” du WiFi dans les zones les plus reculées, ou avec le Telecom Infra Project présenté lors du MWC, pour développer le réseau 5G avec les acteurs du secteur. Lors de la 2e journée de la conférence F8, Facebook a introduit deux nouveaux projets : Terragraph et Aries.
Dans les villes à forte densité de population, la consommation de bande passante est telle que les infrastructures traditionnelles ne peuvent suivre la cadence. Facebook estime que couvrir l’ensemble du territoire en fibre optique est « inatteignable et inabordable pour presque tous les pays ». Avec Terragraph, Facebook entend apporter une solution qui coûtera moins cher de la fibre tout en étant plus rapide. Comment ? Avec un système expérimental… sans fil ! Oui, du WI-Fi !
Terragraph est actuellement testé à San José en Californie et devrait couvrir les zones urbaines denses avec une vitesse allant jusqu’à 7 gigabits/seconde via le WiGig, un WiFi 5 fois plus rapide que la normale, mais aussi plus rapide que la 4G.
Le WiGig est un petit boitier de 60 GHZ disséminé un peu partout en ville (sur des lampadaires ou panneaux de signalisation), afin de couvrir un maximum de zones.
Le projet Aries (Antenna Radio Integration for Efficiency in Spectrum) permettra quant à lui « d’accentuer les signaux dans les zones à faible densité », en rendant les antennes radios plus efficaces. L’idée est d’améliorer les réseaux mobiles lents dans les zones rurales notamment. Le projet est actuellement doté de 96 antennes.
Pour la firme de Menlo Park, l’idée n’est pas tant de déployer toutes ces solutions elle-même, que de prouver à l’industrie que résoudre les problèmes de connectivité est possible sans être forcément coûteux.
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Je pense qu’en Afrique, ils pensent d’abord à bouffer plutôt qu’avoir Internet. Enfin je dis ça…
p-e que internet pour certain (ce qui n’ont pas besoin de manger) apportera des solution pour manger.
Il n’y a aucune étude qui prouve que les ondes sont innofensive pour l’homme et pourtant on veut t’en mettre à tout les coins de rues…
Que ça soit faisable, et même pas très coûteux, ok, mais est-ce que ça sera rentable? Les pays très pauvres sont justement TRES PAUVRES, et ils n’auront pas forcément les moyens pour s’offrir une quelconque technologie installée par une compagnie développée en occident. Ces dernières n’ont en effet aucun intérêt à aller faire de l’humanisme en Afrique.