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Yahoo intéresse le Daily Mail

La société mère du quotidien et site internet britannique The Daily Mail a confirmé mener des négociations avec plusieurs fonds d’investissement pour déposer une offre de…

La société mère du quotidien et site internet britannique The Daily Mail a confirmé mener des négociations avec plusieurs fonds d’investissement pour déposer une offre de rachat de l’ancienne pépite du web.

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Annoncés ce week-end par le Wall Street Journal, DMGT (Daily Mail & General Trust), la société mère du quotidien The Daily Mail, a confirmé des pourparlers préliminaires avec « plusieurs » fonds d’investissement pour lancer une offre de rachat de Yahoo. Initialement fixée au 11 avril, la date butoir de dépôt des offres préliminaires de rachat de tout ou partie des actifs de groupe, dont ses activités en ligne, est désormais repoussée au 18 avril.

Deux scénarios sont envisagés par DGMT. Le premier verrait un fonds racheter l’ensemble des activités internet de Yahoo aux États-Unis, le Daily Mail récupérant les activités médias et information (Yahoo Finances, News, Sports et vidéo). Dans le deuxième scénario, le fonds achetant Yahoo fusionnera ses activités médias et informations avec celles du Dailymail.com et Elite Daily (propriété de DGMT) dans une nouvelle société gérée par le quotidien britannique, selon plusieurs sources.

Cette acquisition renforcerait la présence du Daily Mail aux États-Unis, depuis le lancement d’une version de son site en 2012.

Verizon et Google seraient également intéressés par les activités web du groupe (portail), les dirigeants de l’opérateur télécoms auraient déjà rencontré ceux de Yahoo, tout comme AIC/InterActive Corps et CBS Corp, rapporte le Wall Street Journal. Mais certains se seraient montrés frustrés face au mutisme de la direction, y compris Marissa Mayer, concernant la rentabilité de l’entreprise, notamment son partenariat sur la recherche avec Mozilla. Le groupe préférant attendre l’étude des premières offres préliminaires avant de se prononcer.

Yahoo est sous la pression des investisseurs qui aimeraient voir leur achat rentabilisé. Arrivée en 2012 pour redorer le blason de cette ancienne gloire du web, Marissa Mayer n’a pas réussi à s’attacher la confiance des principaux fonds activistes du groupe qui réclament désormais son départ, malgré l’annonce d’un plan de restructuration prévoyant le licenciement de 15% des effectifs ainsi que la vente des activités les moins rentables de Yahoo. La CEO a également consenti à mettre en vente les activités web du groupe, qu’elle considérait être son « ADN ».

Starboard Value a d’ores et déjà annoncé qu’il demanderait le renouvellement de l’intégralité du conseil d’administration lors de la prochaine assemblée générale.

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