Passer au contenu

[PAL] Cinéma : les (excellentes) idées de mise en scène (ou les plus originales)

La sortie imminente de Hardcore Henry dans les salles (le 13 avril) nous a inspiré pour le débat du week-end : quels ont été les idées…

La sortie imminente de Hardcore Henry dans les salles (le 13 avril) nous a inspiré pour le débat du week-end : quels ont été les idées de mise en scène les plus originales sur grand écran ?

Sans avoir l’ambition d’être exhaustif, on a rapidement trouvé, en discutant entre nous, des films qui nous ont marqués pour leurs idées de mise en scène. À l’image d’Hardcore Henry, certaines œuvres resteront avant tout liées à leur concept de réalisation (ce qui n’empêche pas que leur narration tienne la route aussi). Pour le film réalisé par Ilya Naishuller, le postulat a été de filmer en caméra subjective, avec pour ambition de faire du film une expérience viscérale située au cœur même de l’action.

On a d’abord pensé au huis-clos, qui est quasiment devenu un sous-genre au cinéma. Unité de temps, de lieu et d’action, ce concept emprunté au théâtre ou à la littérature (coucou Sartre) a donné lieu à des chefs d’œuvre tels que 12 hommes en colère (Sidney Lumet, 1957) et à une pléiade de films plus ou moins bons (Phone Game, Buried, etc).

Très original et également inspiré du théâtre dans sa mise en scène, le fameux Dogville de l’inimitable Lars Von Trier. Le décor est minimaliste au possible, il se limite juste à un tracé à la craie sur un sol noir représentant les murs des habitations des personnages – et quelques meubles ici et là.

dogville

Audacieux aussi, le found footage de Projet Blair Witch qui, s’il n’a pas inventé le concept, l’a largement popularisé à sa sortie en 1999. La recette a plus ou moins été reprise ensuite dans des films comme Cloverfield ou Rec. Avec plus ou moins de réussite.

On termine cette petite sélection avec les films qui ont mis le plan-séquence en avant, avec Irréversible ou encore, plus récemment, Victoria.

Si vous avez une autre idée de réalisation – ou de film – qui vous a particulièrement marqué, c’est le moment de commenter !

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

11 commentaires
  1. Dans les huis-clos, il y a aussi l’extraordinairement bon “The man from Earth”, un film fantastique pourtant sans scène d’action ni même trucage… Et pourtant…

    Sinon, une des plus originale (si ce n’est LA plus originale) idée de mise en scène dans un film est celle de l’extraordinaire “Memento” des frères Nolan. Dire qu’il y a des fous qui veulent en faire un remake…

    Etrange que vous n’ayez pas pensé à ce film pourtant génial et vraiment unique…

  2. D’autant plus qu’ irréversible n’est pas un plan-séquence, mais qu’ il est construit sur ce même principe. C’est birdman qui est un plan-séquence !

  3. D’accord avec Zlandicae, des que j’ai lu le titre j’ai tout de suite pensé à mémento !!

    Je rajouterai aussi “the silent house” (la casa muda), un film d’horreur entièrement filmé en plan séquence, et très intéressant aussi d’un point de vue du scénario.

  4. Dans la réalisation complètement différente il y a le très bon MEMEMTO d’un jeune réalisateur (à l’époque) Christopher NOLAN.
    Pour rappel le film est monté complètement à l’envers.

  5. Angst, 1983 de Gerald Kargl. Le dispositif de la caméra est simplement spectaculaire. La caméra tourne autour du personnage comme un snorricam circulaire.

  6. Une idée de classement intéressante, mais qui aurait mérité d’être un peu plus fouillé. J’ajouterais vite fait “timecode”, où l’écran et divisé en 4 plans séquence sur la durée du film, et le récent “le fils de Saul” dont la caméra ne lâche pas le personnage principal.

  7. Le magicien d’oz, où Dorothy vit en noir et blanc, et rêve en couleur. Concept repris dans une certaine mesure dans Avalon
    Kill Bill (par exemple) de Tarantino où le film est séparé en plusieurs chapitres comme certaines séries des années 60-70
    La Corde d’Hitchcock ou l’intégralité du film semble être une seul plan séquence (même si dans la pratique, il y en a plusieurs)

  8. Un autre exemple de Tarantino de film chapitré avec Pulp Fiction où les chapitres ne sont pas présentés dans l’ordre chronologique

  9. je rajouterais bien “The Shining“ de Stanley Kubrick en 1980, dont la réalisation de certaines scènes restent encore inexpliquées. On ignore toujours comment Kubrick avait pu réaliser ces plans avec les moyens de l’époque (pas de steadycam, pas de 3D réaliste, etc…).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mode