La bataille qui oppose Oracle et Google date de 2008. Le premier a attaqué le second pour avoir sciemment utilisé ses API Java, 37 au total, pour le développement de son système d’exploitation Android, aujourd’hui leader du marché, sans jamais lui avoir reversé la moindre rétribution.
Pour Oracle, sans ses API, Android n’aurait jamais conquis toutes ses parts de marché et ravi la place qui est la sienne aujourd’hui. En janvier dernier, l’avocate d’Oracle dévoilait dans les comptes-rendus d’audience, les sommes engrangés par le géant californien depuis presque 8 ans grâce à l’utilisation de ses API : 31 milliards de recette pour 22 milliards de bénéfices, au détriment d’Oracle.
Oracle entendait se servir de ces chiffres pour fixer le montant des dédommagements à réclamer à Google en cas de victoire.
Une révélation qui avait fortement déplu à Google, ces informations devant rester confidentielles et étant destinées uniquement aux avocats des parties. Le moteur avait donc déposé une requête pour obtenir des sanctions à l’encontre de la société éditrice.
L’affaire doit être traitée à partir du 27 avril par la Cour Fédérale de San Francisco. En attendant, Oracle dégaine le premier en fixant le montant des dédommagements réclamé à Google en cas de victoire à 9,3 milliards de dollars, contre 475 millions initialement prévus. Un montant colossal censé correspondre à la position de leader d’Android sur le marché des OS.
Pour la firme de Mountain View, ces 37 API Java n’auraient qu’une place minime dans le code source de son système d’exploitation. Elles compteraient pour 0,8 % des 15 millions de lignes de code, et plus, d’Android. Pour l’expert de Google, les sommes demandées devraient donc être moindre, toutefois elles n’ont pas été communiquées.
L’issue de ce litige devrait déterminer si une API peut être protégée par le droit d’auteur. Quoi qu’il en soit, Google préfère désormais utiliser les interfaces de programmation open source d’Oracle, Open JDK.
C’est le deuxième procès opposant Oracle et Google. Le premier, qui s’était déroulé en 2012, avait vu la victoire totale de Google lorsque le juge William Alsup avait estimé que les API ne relevaient pas du droit d’auteur et ne devaient donc pas être protégées comme telles.
La Cour d’appel avait prononcé un jugement différent concernant la question des droits d’auteur mais n’avait pas jugé Google coupable de violation de copyright, renvoyant l’affaire devant le juge Alsup pour déterminer si l’utilisation faites des API d’Oracle par Google l’ont été de manière « équitable ».
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J’aime pas Oracle, je bosse avec eux pour les DB et c est des voleurs, leur système de licence c’est du grand n’importe quoi ! Surtout si les serveurs Oracle sont virtualisé ! Fuck off Oracle !
Oracle racle les fonds de tiroir de Google.