Walter Simonson, qui s’est notamment illustré pour son travail sur le personnage de Thor (Marvel Comics) dans les années 80 revient en quelque sorte à ses amours de jeunesse puisque c’est également un Thor revisité qui est sur le devant de la scène dans Ragnarök. Comme son nom l’indique, Le dernier Dieu baigne bien évidemment dans la mythologie Nordique et raconte le destin de plusieurs personnages aux destins croisés et aux motivations diverses.
Ce premier tome est l’occasion pour Simonson de dresser les contours d’un univers qu’il semble vouloir ambitieux et complexe. À l’image des planches aux couleurs et aux ambiances marquées, l’atmosphère oscille entre solitude glaciale et vengeance brûlante. Comics oblige, le découpage est très dynamique, le visuel (pleine page, notamment) accrocheur, avec un bon équilibre entre dialogue et dessin. Hormis un lettrage qui donne mal à la tête (mais qui est cantonné à certains moments de l’histoire, heureusement), Le dernier Dieu est un premier tome qui appelle à la lecture du suivant.
Ragnarok, Tome 1 : Le dernier Dieu, 176 pages, chez Glénat
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