Les commotions cérébrales. Concussion en anglais. C’était le sujet d’un film sorti récemment avec Will Smith et retraçant le combat du docteur Omalu pour faire reconnaître le lien direct entre la pratique du football américain, où les contacts frontaux sont légion, et l’encéphalopathie traumatique (CTE) pouvant entrainer des épisodes de démence, de dépression, d’anxiété et d’agressivité ayant entraîné pour certains d’entre eux, le suicide ou la mort.
L’université de Dartmouth, membre de la Ivy League, avait même développé son propre dummy pour que ces joueurs de football américain n’aient plus à se plaquer entre eux lors des entraînements. Le coach nous expliquait alors que 90 % des blessures interviennent lors des entrainements, dont les fameuses commotions.
Selon le neuro scientifique Alan Pearce, créateur, avec le designer industriel Braden Wilson du BrainBand, il n’y a aucun cas connu de maladie dégénérative dans le sport australien. Mais pour prévenir de tel traumatisme, ce prototype a été conçu pour quantifier la force des impacts à la tête.
Porté autour de la tête, il est équipé de capteurs embarqués à l’arrière du crâne pour mesurer la force de l’impact reçu, les données sont ensuite envoyées aux médecins, arbitres et entraîneurs en temps réels via une application dédiée.
Sur le bandeau, des LED clignotent en jaune, orange ou rouge pour indiquer la gravité du choc et si le joueur doit être extirpé du terrain pour évaluer son état.
Toutes les données d’impact sont enregistrées, les joueurs et le staff pouvant ensuite les analyser et surveiller le nombre d’impacts reçu au cours de la carrière d’un joueur.
Le BrainBand n’est pas encore disponible à l’achat, mais a été développé pour recueillir les données sur les impacts reçus à la tête par les joueurs pratiquant les sports de contact. Ce bandeau a été testé sur des joueurs de rugby professionnels pour améliorer la compréhension des lésions cérébrales et aider les équipes à éviter de futurs traumatismes chez les prochaines générations de joueurs.
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