Comme chaque année, Google publie son rapport de Transparence, à l’instar de celui relatif au droit à l’oubli. Celui-ci concerne les requêtes envoyées par les ayants droit dénonçant une violation de copyright et demandant la suppression du contenu incriminé.
Pour le seul mois de février, plus de 75 millions de requêtes ont été traitées par le géant californien en vertu de la législation américaine DMCA (pour Digital Millenium Copyright Act).
Un chiffre en constante augmentation puisque seulement 345 millions de demandes ont été traitées en 2014. Google recevrait ainsi près de 100 000 demandes par heure selon Torrent Freak.
Comme pour le formulaire de droit à l’oubli, la demande doit spécifier les URL à désindexer des résultats de Google. Le moteur de recherche ne se montrerait pas avare puisqu’entre juillet et décembre 2011, 97 % des requêtes ont été acceptées.
C’est également un moyen pour la firme de se protéger d’éventuelles poursuites. En effet, le DMCA « offre aux fournisseurs de services en ligne qualifiés tels que Google une sphère de sécurité (aussi appelée Safe Harbor). Celle-ci les protège contre toute responsabilité financière en matière d’atteinte aux droits d’auteur ». À condition que le contenu incriminé soit rendu inaccessible. La firme refuse néanmoins de faire dans l’excès de peur d’encourager le piratage.
La pratique semble être devenue monnaie courante au fil des ans pour les détenteurs du droit d’auteur, ces derniers n’hésitent plus à actionner tous les leviers à leur portée. En France, les ayants droit ont notamment réussi à faire bloquer le site de torrent T411 ou mettre des bâtons dans les roues deThe Pirate Bay. 2016 commence donc sur les chapeaux de roues : il ne serait pas surprenant de voir Google franchir la barre des un milliard de requêtes avant la fin de l’année.
Les ayants droit de la musique et du cinéma sont toujours aux avant-postes des requêtes.
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À ceci près qu’ils n’ont pas fais fermer t411, ils l’ont juste fais bloquer via les dns par les fai, c’est une grosse différence car cela veut dire que si l’ont change les dns de son pc ont peut de nouveau accéder au site. ( qui est toujours en ligne puisque non basé en France )
Au mois de février justement mon webzine qui traite de l’actualité de groupes locaux à reçu une notification de désindexation pour une des pages de l’agenda. Tout ça parce qu’elle contenait à 3 mois d’écarts les mots “albums gratuits” à propos d’un groupe local et ensuite le nom d’un groupe de musique en major, qui a lancé la procédure au milieu de nombreux sites de téléchargements illégaux. J’ai fait “appel” de cette décision non fondée. Google a renvoyé ma demande à l’auteur qui lui n’a pas fait appel de ma demande… Page réindexée en 14 jours.
> Le nombre énorme ne serait pas dû aussi à un bon nombre de demandes non fondées à cause de bots un peu trop pointilleux et d’un non contrôle derrière? Dans la liste il y avait des gens qui avaient chroniqué un album par exemple… Du grand n’importe quoi !