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Pour faire tomber Heetch, les taxis veulent s’attaquer directement à Apple et Google

Après avoir utilisé la force pour se faire entendre sur le cas UberPOP, les taxis ont décidé de s’attaquer à Google et Apple. Après UberPOP, c’est…

Après avoir utilisé la force pour se faire entendre sur le cas UberPOP, les taxis ont décidé de s’attaquer à Google et Apple.

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Après UberPOP, c’est au tour de Heetch d’être dans le collimateur de la Fédération Nationale du Taxi (FNDT). Mais cette fois-ci, point de revendications violentes. La FNDT a préféré envoyer une notification de mise en demeure directement à Google et Apple. Dans cette dernière, elle y rappelle « le caractère illicite » de l’application, qui est disponible à la fois sur l’App Store et Google Play.

Elle se base évidemment sur l’arrêté de la préfecture de police du 25 juin 2015, qui exhortait à l’interdiction de l’application UberPOP et consorts. Les deux multinationales devront donc faire un choix. Une fois avoir pris connaissance de l’illégalité de Heetch, ils devront choisir entre la retirer de leur boutique respective ou la conserver en engageant leur responsabilité.

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Ces gigantesques hébergeurs, qui ne sont d’habitude pas prompts à enlever ce genre d’applications, pourraient finalement être le point faible de ces dernières.

Comme face à UberPOP, les fédérations de taxis ont insisté sur le gros préjudice quotidien que posait Heetch à leur métier, en créant une concurrence déloyale et en subtilisant une partie de la clientèle.

Auraient-ils trouvé le bon moyen d’agir ?

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10 commentaires
  1. Si le site web mobile existe et est bien fait, il suffit d’un raccourci dans le launcher et ca fera le même effet.

  2. Encore une fois, on ne s’adapte pas, on matraque sans évolué.
    Tant qu’ils n’auront pas compris ils perdront des parts de marchés.

  3. Les magasins physiques n’ont pas attaqué les sites internet le jour où l’e-commerce a démarré. Il faut vivre avec son temps et s’adapter a la concurrence, arrêtez de vous reposer sur vos lauriers et d’invoquer la justice pour freiner le progrès et garder votre confortable business.

    1. En faites, ce que les taxi réclament ce n’est pas l’abolition direct de ses application. Le problème quand tu veut avoir le titre “taxi”, tu dois payer une licence qui est absolument hors de prix :
      “Ainsi, une licence de taxi d’une moyenne ou petite commune, par exemple en vente 50.000 €, peut très bien permettre de réaliser un chiffre d’affaire comparable à celui d’une licence d’une grande ville et en vente 200.000 €.”
      Ce que les taxi dénonce c’est le racket de l’état qui te dit que si tu veux faire taxi, ben tu te payes une licence = au prix d’une maison. Mais vu que l’état leurs dit d’aller se faire voir car pour eux c’est très rentable cette licence et bien ils en viennent au mains contre ces vtc/vtmc je sais pas quoi qui ne paye rien ===> concurrence déloyal.
      Mais est-ce que en venir au violence est la solution je sais pas du tout vu que faut gueuler, faire du bruit pour passer aux journaux et défendre sa cause.
      Je ne les défend pas non plus. Lorsque tu demande une course de 1km et tu dois payer 10E sa fais mal au cul.. Mais le prix est-il en corrélation direct avec le remboursement de la licence? Voilà.. Je pense qu’il y a plein d’élément a croiser et que un simple post sur jdg ne suffise pas^^.

      1. “En faites, ce que les taxi réclament ce n’est pas l’abolition direct de ses application. Le problème quand tu veut avoir le titre “taxi”, tu dois payer une licence qui est absolument hors de prix :
        “Ainsi, une licence de taxi d’une moyenne ou petite commune, par exemple en vente 50.000 €, peut très bien permettre de réaliser un chiffre d’affaire comparable à celui d’une licence d’une grande ville et en vente 200.000 €.”
        Ce que les taxi dénonce c’est le racket de l’état qui te dit que si tu veux faire taxi, ben tu te payes une licence = au prix d’une maison. Mais vu que l’état leurs dit d’aller se faire voir car pour eux c’est très rentable cette licence et bien ils en viennent au mains contre ces vtc/vtmc je sais pas quoi qui ne paye rien ===> concurrence déloyal.”

        Euh pas du tout d’accord avec toi, déjà la licence est gratuite; les sommes dont tu parles sont en fait les prix de revente que les Taxi se font entre eux (une vraie petite mafia)
        Qu’ils arrêtent déjà de se revendre des licences à prix d’or et ça ira mieux de ce coté là.

        “Mais est-ce que en venir au violence est la solution je sais pas du tout vu que faut gueuler, faire du bruit pour passer aux journaux et défendre sa cause.”

        La dessus je suis d’accord, la violence ne résoudra jamais rien (quoi que, vu ce qu’il s’est passé avec les Taxi VS Uber j’ai l’impression qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent en France…)

        “Mais le prix est-il en corrélation direct avec le remboursement de la licence?”

        Non, rien à voir avec la licence d’ailleurs les prix sont fixés par arrêté préfectoral il me semble (corrigez -moi si je me trompe ^^)

        Je suis d’accord que les Uber and co ne soient pas mieux que les Taxi (défiscalisation, etc…) mais ce n’est pas une raison pour que les Taxi fassent leur loi.
        Là j’ai juste l’impression de voir des escrocs qui ne sont pas contents de se faire avoir par d’autres escrocs… De là à avoir pitié pour eux…
        D’ailleurs ils sont stupides de s’y prendre ainsi; ça ne leur fera que de la mauvaise pub…

      2. Ragex a déjà répondu ce que je voulais dire mais je le confirme, l’état ne fait pas payer la licence de taxi. Donc je ne vois pas en d’autres sociétés devraient être qualifiées de concurrence déloyale alors que c’est le milieu des taxis qui a organisé cette revente, qui elle est illégale.

        Bref je suis tout à fait pour ce genre d’application, à condition bien sûr que les chauffeurs aient un titre de chauffeur (et donc contre les applications où n’importe qui peut se dire chauffeur)

      3. Je voulais répondre également vu que tu énonces des vérités complètement fausses, mais ragex s’en est chargé.
        Il faudra un jour comprendre que ces fameuses licences qui se vendent à des prix exorbitants, c’est les taxis qui l’ont voulu et décidé. La mairie les délivre gratuitement (et d’ailleurs n’en n’a pas délivré pendant plusieurs années sous la pression du lobby, d’où les prix). Donc tant pix pour eux. Ils ont fait n’importe quoi, qu’ils assument.
        PS : Paris est une des capitales mondiales où il y’a le moins de taxis.

  4. C’est quoi heetch ?
    Oui, les taxis sont stupide, ils n’ont pas encore compris qu’il n’est pas possible d’interdire l’évolution, il faut pouvoir la règlementer et s’adapter.

  5. S’attaquer à un service de covoiturage ?
    C’est osé quand même !

    Je cite un passage que Heetch défend: “Obliger des jeunes à rentrer de soirée avec un chauffeur professionnel est comme obliger des jeunes à prendre un hôtel 4 étoiles lorsqu’ils sont en vacances : ça n’a aucun sens et ils ne le font pas ! “

  6. La licence de taxis est donnée par l’état.
    Par contre ils ont le droit de la revendre entre eux ensuite.
    Ce système était une bombe à retardement en hypothéquant l’avenir. L’intérêt était à l’époque de faire d’un job une carrière, et d’arriver à créer un moyen de pression sur les taxis pour en faire des auxiliaires de police.
    Pour que le système fonctionne la licence doit sans arrêt être revendue plus cher qu’elle n’a été achetée, mais pour cela il faut que le rapport entre le nombre de taxis et le nombre de clients soit toujours de plus en plus faible.
    Donc le nombre de taxis n’a pas augmenté en rapport avec l’augmentation de la population et des distances dans une ville moderne.
    Le numerus clausus est donc plafonné par le prix de la licence plus que par l’augmentation de la demande, avec un prix de la course de plus en plus élevé au fur et à mesure que la demande explose.
    Le business du taxi devenant une histoire de très gros sous les plateformes, comme Bleu et G7, investissent ensuite de plus en plus de moyens dans le lobbying et le financement de campagnes électorales.
    Ce système français du taxi devient une rente pour les partis politiques, avec forcément ensuite des décisions prises au détriment du bien commun.
    Jusqu’a arriver à l’aberration parisienne d’il y a quelques années.

    Les créateurs d’Uber ont inventé le principe en visitant Paris en 2008 et en constatant qu’il y avait une immense demande, et quasiment aucun taxis.
    Ce qui est dingue c’est qu’on est arrivé à ce que le prix d’un trajet en taxi soit le même qu’un trajet en limousine.
    Un chauffeur de taxi artisan gagne plus de 4000 euros nets par mois (déclaré), et c’est le métier avec le meilleur rapport entre la qualification / la rentabilité et l’effort fournit. Ce job est devenu une carrière, et cette carrière est devenue une excellente combine.
    On ne peut pas reprocher aux taxis de défendre leur “carrière”, par contre on peut reprocher aux politiques de continuer à pérenniser un système malsain au détriment du bien commun, et avec des avantages financiers pour les partis.

Les commentaires sont fermés.

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