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[Assange] Demande de levée du mandat d’arrêt européen

Les avocats du fondateur de Wikileaks, Julian Assange, demandent la levée du mandat d’arrêt européen émis à l’encontre de leur client à la suite de l’avis…

Les avocats du fondateur de Wikileaks, Julian Assange, demandent la levée du mandat d’arrêt européen émis à l’encontre de leur client à la suite de l’avis rendu par la Commission sur la détention arbitraire (WGAD), mandatée par l’ONU.

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Le 5 février dernier, le groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (WGAD) estimait que Julian Assange a été « arbitrairement détenu par les gouvernements de Suède et du Royaume-Uni depuis son arrestation à Londres le 7 décembre 2010, en contravention avec les règlements internationaux ».

Ses avocats ont indiqué avoir déposé une demande de levée du mandat d’arrêt émis à son encontre devant le tribunal de Stockholm, qui enquête actuellement sur les accusations de viol pesant sur lui.

« Nous voulons qu’ils réexaminent la décision et qu’ils l’annulent », a déclaré Tomas Olsson. « Je pense que [l’avis de WGAD, NDLR] est un fait important et qu’il doit être pris en compte », a-t-il estimé.

Une procédure similaire avait déjà été enclenchée et perdue devant ce même tribunal, mais également devant la cour d’appel de Stockholm et la Cour Suprême suédoise.

Les premières prescriptions concernant une affaire d’agression sexuelle et de harcèlement sont tombées cet été, mais Assange reste toujours poursuivi dans l’affaire la plus grave, celle concernant le viol d’une Suédoise commis dans la région de Stockholm en 2010, dont la prescription, plus longue (10 ans), ne tombe pas avant 2020

C’est cette dernière affaire qui a conduit la justice suédoise à délivrer un mandat d’arrêt européen en novembre 2010. Julian Assange a toujours contesté la véracité de ces faits et s’est réfugié au sein de l’ambassade d’Équateur à Londres en juin 2012.
La justice suédoise souhaite qu’il se rende en Suède pour répondre aux questions des enquêteurs. Requête qu’il a toujours refusé, arguant qu’il s’agissait d’un subterfuge, mais surtout d’un premier pas vers son extradition aux États-Unis où il pourrait être jugé en vertu de l’Espionage Act pour la divulgation, sur le site Wikileaks, des War Logs d’Irak et d’Afghanistan de l’armée américaine, mais aussi de quelques 250 000 câbles diplomatiques US.

Les autorités suédoises ont consenti à venir l’interroger au sein de l’ambassade équatorienne, mais des complications procédurales entre l’Équateur et la Suède, repoussent ces avancées.

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