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Un ado de 16 ans derrière les cyberattaques visant le FBI et la CIA ?

Un adolescent de 16 ans vivant au Royaume-Uni a été arrêté la semaine dernière, suspecté d’être derrière les récentes attaques ayant visé les serveurs du FBI…

Un adolescent de 16 ans vivant au Royaume-Uni a été arrêté la semaine dernière, suspecté d’être derrière les récentes attaques ayant visé les serveurs du FBI et la messagerie personnelle du directeur de la CIA.

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Les autorités britanniques ont annoncé l’arrestation de l’auteur présumé d’attaques informatiques ayant visé trois agences gouvernementales américaines ces derniers mois, selon la chaîne CNN et le site MotherBoard.

Sans confirmer explicitement le lien direct avec les attaques, la police britannique a annoncé que le suspect était accusé d’« accès non autorisé à des ordinateurs » avec « intention de nuire ».

Son identité n’a pas été rendue publique, mais il est soupçonné d’être le pirate connu sous le nom de « Cracka », leader du groupe de hackers « Crackas with attitude » (CWA), et qui a récemment revendiqué l’attaque contre les serveurs du FBI compromettant quelque 200 Go de données (sur un To disponible) dont une liste de 20 000 noms d’agent du FBI et 9 000 du Department of Homeland Security (l’équivalent du ministère de l’Intérieur), dont la plupart étaient déjà connus.

Ces hackers n’en seraient pas à leur coup d’essai puisqu’ils ont déjà revendiqué d’autres cyberattaques.

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capture d’écran – Motherboard

Octobre 2015 : c’est l’embarras du côté de l’administration américaine. Une personne se présentant comme un jeune lycéen américain se vante sur Twitter d’avoir compromis la messagerie personnelle (AOL) du directeur de la CIA, John Brennan. Sur ses deux comptes, @phphax et @_cwa_ (fermé depuis), il dévoile avec force de détails le contenu des documents confidentiels qu’il a pu consulter, dont le fameux formulaire SF 86, une vérification d’antécédents de 47 pages, remplie pour se voir accorder une accréditation secret défense.

Le jeune hacker derrière l’attaque expliquait alors son modus operandi au New York Post, une simple méthode « d’ingénierie sociale » et expliquait vouloir dénoncer la politique extérieur américaine tout en soutenant le mouvement Free Palestine.

John Brennan s’était dit « scandalisé » et « préoccupé » par ce piratage.

Janvier 2016 : c’est au tour du directeur du renseignement américain, John Clapper, d’être la cible des hackers de « Crackas with attitude ». Même modus operandi et même revendications, au site Motherboard cette fois-ci.

Selon le site Motherboard qui révèle l’arrestation, le jeune homme a refusé de répondre aux questions de la police et a été libéré sous caution après 7 heures passées en cellule. Il nie être « celui que vous croyez que je suis ».

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