La NHTSA (“National Highway Traffic Safety Administration”) qui gère la sécurité routière aux États-Unis a proposé à Google d’offrir ce statut à leurs I.A. Seront donc considérés comme responsables de la conduite, ces robots et non les humains se trouvant dans le véhicule. La lettre de la NHTSA à Google spécifie ceci :
La NHTSA interprétera la notion de “conducteur”, (…), en se référant au (système d’auto-conduite) et non aux occupants du véhicule. (…) Nous sommes d’accord avec Google, sa (voiture autonome) n’aura pas de conducteur au sens traditionnel.
Une bonne nouvelle pour Google qui s’est battu pour que les régulations n’obligent pas ses véhicules autonomes à avoir un volant qu’un humain pourrait saisir, ou de freins qu’ils pourraient activer. Selon la compagnie, cela pourrait aller à l’encontre de la décision de la machine. Sous entendu : celle-ci prendrait des décisions froides et réfléchies, contrairement à certains conducteurs humains.
Bien sûr, il reste du chemin avant qu’une telle mesure soit adoptée : les Google Car doivent prouver qu’elles peuvent résister aux éventuels piratages. De plus, leur système de conduite n’est pas encore parfait. Il faut également décider de tous les détails concernant la réglementation d’une telle mesure. La responsabilité en cas d’accident devra aussi être déterminée. Plus de 90% des accidents dans le monde sont causés par des erreurs humaines. Google espère diminuer radicalement ce chiffre grâce à ses voitures.
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“Plus de 90% des accidents dans le monde sont causés par des erreurs humaines. Google espère diminuer radicalement ce chiffer grâce à ses voitures.”
C’est à dire qu’ils comptent augmenter le nombre d’accidents causés par la machine ?