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Maru OS : Android sur smartphone, Linux sur le moniteur

L’heure est à la convergence ! Microsoft veut faire de Continuum la passerelle entre Windows 10 Mobile et le PC de bureau, tandis qu’avec sa tablette…

L’heure est à la convergence ! Microsoft veut faire de Continuum la passerelle entre Windows 10 Mobile et le PC de bureau, tandis qu’avec sa tablette Aquaris M10, Canonical tente de séduire les adeptes d’Ubuntu.

Un nouvel acteur veut une petite place au soleil de ce marché. La plateforme Maru OS, qui s’adresse aux utilisateurs Android, nourrit la même ambition que ses concurrents, mais avec un twist ! Sur Windows 10 Mobile comme sur Ubuntu Touch, passer d’un smartphone (ou une tablette) à l’écran d’ordinateur ne provoque finalement qu’un changement d’interface.

Maru OS agit différemment : on passe en fait d’un système d’exploitation à un autre, selon la taille de l’écran. Sur smartphone, l’OS est Android 5.1 en version « stock » ou presque, avec l’accès au Play Store. Sur un moniteur, l’OS devient une distribution Debian GNU/Linux, qui offre donc une véritable « expérience » de bureau, avec en particulier l’accès à des logiciels conçus à cet usage.

Pour en profiter, il faut posséder au minimum un smartphone fonctionnant avec un processeur Snapdragon 800 et 2 Go de RAM. L’installation de Maru OS n’est pas forcément très évidente non plus, les débutants et ceux qui n’aiment pas plonger les mains dans le cambouis devront sans doute éviter de s’y frotter. De plus, il importe que la connexion entre le smartphone et le moniteur se déroule avec un câble HDMI — pas question ici de diffusion sans fil avec un Chromecast par exemple. Mais cela reste prometteur.

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4 commentaires
  1. J’ai déjà instaler linux sur mon xperia Z. Je ne c’est plus quelle distribution j’avais. Mais elle tournais impect avec vnc. Cetais même bleuffant de ce dire que l’os est dans ce téléphone. J’avais bien entendu directement internet en 4G sur la distribution. Et une vitesse correct. Équivalent à une machine de 2009. Le seul problèmes étais vnc qui affichais peut d’image seconde et le téléphone qui avais le CPU toujours utiliser à cause de VNC. Me semble que c’était 12% mais de quoi bien vide la batterie.
    C claire que par mhl ou display port. Ça sera plus pratique.

  2. En 2010, le Nokia N900 s’appuyant sur une version de linux standart (Maemo5) permettait de compléter l’installation initiale Par une ARM-Debian. gras à son USB OTG et son port video (2009) ou pouvait y connecter un clavier, une souris, une tv et même un disqu externe… Cela permettait ainsi d’éditer les photo prises avec Gimp d’une chambre d’hôtel au fin fond de l’amazonie … On disposait aussi d’Open-Office, CUPS (impression sur n’importe quelle imprimante reseau), UFRaw, Audacity, Inkscape, etc …
    https://phonespot.wordpress.com/2010/06/15/doing-things-differently-easy-debian-on-nokia-n900/

    Je me rappelle bien qu’à l’époque, tout le monde ici m’avait affirmé que ça servait à rien et qu’un smartphone n’était pas un ordinateur … Mais maintenant que M$ sait enfin le faire, alors cela deviendrait un incontournable ?

    En tout cas un argument semble toujours d’actualité : compliqué de lancer une appli qui se sert du disque externe et laisser le truc se terminer tout seul quand on s’en va avec son smartphone … mais à l’époque les µSD ne faisait pas 200GB.

    1. @Je me rappelle bien qu’à l’époque, tout le monde ici m’avait affirmé que ça servait à rien et qu’un smartphone n’était pas un ordinateur … Mais maintenant que M$ sait enfin le faire, alors cela deviendrait un incontournable ?

      En 2010 les socs avaient 5% de la puissance actuel. On peut imaginer l’experience..

      1. Il y a une marche entre un produit qui ne sert à rien et un produit qui gagnerait à être amélioré!( par manque de puissance par exemple…)

Les commentaires sont fermés.

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