Gambitious, éditeur de jeu vidéo, a souhaité donné un coup de pour au monde du jeu indé en lançant sa plate-forme dédiée. L’idée n’est pas ici de laisser n’importe qui proposer son jeu, mais de mettre en lumière des projets approuvés par l’éditeur “en personne”. Ensuite, un réseau d’investisseur choisi ou non de mettre dans l’argent dans un projet. Si le projet marche, l’investisseur l’accompagne, au même titre que Gambitious.
Pour son premier exercice en 2015, l’expérience de la plate-forme se montre pour le moment convaincante. Sur les six jeux présentés sur le site, tous sont arrivés à un financement, et quatre ont rapporté de l’argent. C’est peu par rapport à la monstrueuse concurrence, mais comme l’explique Mike Wilson, fondateur du site, ils ne jouent pas vraiment sur le même tableau.
Plutôt que de gaspiller son potentiel en en promettant toujours plus tout en en offrant toujours moins, notre vision porte sur le caractère juste, égalitaire et vertueux de ce système. C’est le plus important pour nous, surtout quand des gens investissent des sommes significatives dans nos projets, en espérant avoir un retour. Tout est question de confiance.
Breach and Clear Deadline financé par Gambitious
Pour le moment, seuls des investisseurs accrédités aux Etats-Unis et en Europe peuvent soutenir un projet.
Ce système dispose d’atouts, mais remet également en question la notion même de crowdfunding. Car les plates-formes Kickstarter, Indiegogo ou Ulule est de permettre à des créateurs fauchés d’attirer directement l’attention des joueurs avec une idée brillante (ou pas). Un rapport créateur/joueur qui a su tirer son épingle du jeu. Si Gambitious fonctionne, le site laisse tout de même un filtre entre ces deux entités. Un filtre nécessaire pour permettre l’aboutissement de projets sérieux dans la plupart des cas ?
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Non et non !
Pour que le crowdfunding continue à révolutionner le système, il NE DOIT PAS y avoir, comme avant, 2 ou 3 mec en cravate qui ont le droit de vie ou mort sur les projets. Ce n’est pas à ce niveau qu’il faut améliorer les plateformes.
On a enfin réussis à inverser la tendance, ce ne sont plus les actionnaires qui décident de ce que les gens aiment mais les projet qui attire ou non, ici on voit donc comment ceux qui se faisaient du fric avec l’ancien système essaient de récupérer le truc.