Le Project Natick part d’un postulat très simple : Pourquoi ne pas placer les data centers dans la mer ? Sur le papier, c’est faisable. De plus, cela apporte beaucoup d’avantages par rapport aux data centers classiques. Tout d’abord, l’eau apporte un refroidissement naturel et bienvenue. Ensuite, les data centers peuvent bénéficier de l’énergie naturelle des courants pour fonctionner (avec des turbines). Et enfin, placer les data centers près des côtes permet de le rapprocher des utilisateurs.
Microsoft rappelle que 50 % de la population mondiale vit près de l’océan, et placer les data centers dans l’eau pourrait donc faciliter les échanges de données entre les utilisateurs et leurs données.
Néanmoins, il subsiste tout de même quelques défauts. Que faire quand le data claque ? Impossible de le réparer rapidement.
Alors, qu’est-ce qu’attend Microsoft pour essayer ? Eh bien, la firme de Redmond ne nous a pas attendu pour exploiter cette idée. En 2015, un prototype (nommé Leona Philpot) a été placé, dans le plus grand secret, au large des côtes californiennes. Le data-center a prouvé son efficacité alors qu’il était plongé à dix mètres de profondeurs. Ce test a permis aux ingénieurs de la marque de scruter l’humidité du dispositif, sa résistance à la pression et sa production d’énergie.
En tout cas, l’idée est bonne et mérite d’être développée. Les société de la Silicon Valley réfléchissent depuis plusieurs années à des solutions pour des data centers plus verts. Facebook et Google, par exemple, ont choisis de placer les leurs dans le grand nord afin de bénéficier d’un refroidissement naturel.
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Ils vont réchauffer les océans et faire fondre la banquise !
Sans toucher directement à la banquise, tout l’ecosysteme des alentours risque d’être modifié, non ?
sans doute à très très (très) long terme mais ça reste envisageable surtout si ça se développe en nombre
après mieux ou moins bien qu’un data center sur Terre refroidi par la clim, bon courage pour l’estimer
Plus que les datacenters alimentés par des centrales à charbon ?
Les mecs testent histoire de…
Enfin bon dans l’absolu c’est plus simple de pomper l’eau de mer en eau profonde et pi de réfrigérer les serveurs sur terre.
On pourrait même imaginer qu’a lieu de créer le site , les serveurs viennent se greffer sur une installation qui pompe déjà de l’eau(Usine de désalinisation,…)
Ya des hôtels en bord de mer qui fond déjà ça pour la clim
L’idéal reste le projet de data centre collaboratif en uc de la taille d’un gros radiateur menagé qui utilise les pertes par effet joule pour le chauffage de l’habilitation (eau et air). Ça va de paire en plus avec une bonne connexion fibrée … Tout le monde y gagne … Sur l’papier … Rappelez vous votre Ps2 qui traitait des équation pour un projet de la NASA ou un truc du genre. Mais là, c’est plus du chauffage …
je pense bien que les experts de microsoft ont bien étudier leurs engins avant des les placés dans l’eau, sans oublier que nous nous baignons dans ses eaux, nous mangeons ce qui provient des ses eaux. Nous savons qu’avec l’électronique rien n’est sûr à 100%…