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Des drones militaires israéliens espionnés par la NSA et le GCHQ

Sur la base des documents fournis par Edward Snowden, le site The Intercept – auquel contribue Gleen Greenwald à l’origine des premières révélations sur les programmes…

Sur la base des documents fournis par Edward Snowden, le site The Intercept – auquel contribue Gleen Greenwald à l’origine des premières révélations sur les programmes de surveillance de la NSA – révèle que les États-Unis et le Royaume-Uni ont piraté les images transmises par les drones militaires de l’armée israélienne pendant des années.

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un drone israélien – Crédit : Yossi Zeliger/Flash90

« Anarchist » c’est le nom de code donné au programme secret de surveillance des drones militaires israéliens dont The Intercept dévoile l’existence. Piloté depuis une base de l’armée de l’air britannique à Chypre, ce programme a fonctionné durant de nombreuses années à en croire les documents fournis par le jeune whistleblower Edward Snowden.

Grâce à ce programme, la NSA et le GCHQ ont pu capter les transmissions de ces drones, autrement dit collecter toutes les images émises, ainsi que les données de localisation et les analyser par la suite. La NSA et son homologue britannique avaient ainsi une idée très précise des activités militaires de leur allié au Proche Orient, notamment dans la bande de Gaza, et de l’avancée du programme militaire israélien en matière de drone.

Un allié en qui les États-Unis et le Royaume uni n’ont pas une confiance aveugle, loin s’en faut. Ainsi, les documents internes du GCHQ précisent que ce piratage « est indispensable pour maintenir un bon niveau de compréhension des entraînements et des opérations de l’armée israélienne, et nous offrir une vision sur les événements qui peuvent se produire dans la région », explique un rapport du GCHQ de 2008.

« En temps de crise, cet accès est capital et l’un des seuls moyens de disposer d’une information à la minute et de fournir un soutien aux États-Unis et les opérations alliées dans la région ».

La région est un brasier depuis de nombreuses années, les documents les plus anciens remontent à 1998. Parmi ces documents, des images receullies en 2009 et 2010 atteste que l’État Hébreu dispose bien de drones armés : un « secret de polichinelle » qu’Israël n’a jamais voulu reconnaître.

Israël ne s’est pas ému de ces révélations, peut-être parce que le Mossad est connu pour être redoutable en matière d’espionnage et de surveillance. L’ancien ministre du renseignement, Yuval Steinitz, aujourd’hui ministre des Infrastructures nationales, de l’Énergie et des Ressources en eau, a d’ailleurs confié au journal Haaretz : « Nous savons que les Américains espionnent le monde entier, nous y compris, et aussi leurs alliés ».

En fin d’année dernière, le Wall Street Journal révélait que Washington avait espionné Israël lors des négociations sur le nucléaire iranien contre lesquelles Netanyaou était farouchement opposé.

The Intercept explique que les drones communiquent par satellite et sont donc très vulnérables puisque la NSA a les moyens d’intercepter facilement les données émises.

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1 commentaire
  1. “L’allié” écoute aux portes !… C’est du propre ( et très utile en cas de renversement d’alliance !…)

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