« Avec cette méthode, j’ai gagné 2000 dollars par mois sans rien faire » ou « ces pilules m’ont permis de perdre 10 kg en 2 semaines » sont quelques-unes des publicités que l’on peut trouver sur le web. Si la plupart des internautes les ferment sans même les lire, d’autres se laissent avoir, espérant des résultats rapides.
Google a décidé de combattre cette pratique et de bloquer les annonces considérées comme des pub mensongères, de la contrefaçon ou du phishing : en 2015, Adwords, la régie de Google, a bloqué 780 millions de publicités mensongères. Un chiffre en augmentation de 50 % par rapport à 2014.
Google précise en outre avoir bloqué plus de 12,5 millions de publicités du secteur pharmaceutique, par exemple pour des médicaments qui n’étaient pas encore approuvés à la vente et générant un risque pour les internautes, avoir suspendu 30 000 sites de publicités mensongères, 18 000 comptes d’annonceurs pour des contrefaçons et près de 7 000 sites utilisés pour du phishing (ou hameçonnage).
Même s’il faut respecter un certain nombre de critères pour pouvoir diffuser son annonce, Google n’effectue une vérification qu’a posteriori et non avant publication. Pour débusquer les mauvaises publicités, Google bénéficie d’algorithmes informatiques, complétés par une équipe d’un millier de personnes. Les utilisateurs sont également amenés à signaler les publicités qu’ils jugent douteuses ou qu’ils ne veulent plus voir apparaitre sur leur écran.
Une démarche active de la part de Google qui n’est pas uniquement guidé par l’altruisme. En fonctionnant ainsi, la firme de Mountain View protège également son modèle économique qui repose à plus de 90% sur les revenus publicitaires.
Échaudés par les publicités intrusives, pléthore d’internautes se tournent vers les bloqueurs de publicité comme Adblock plus : plus de 200 millions d’internautes dans le monde utilisent ce type de logiciels. Une menace pour l’industrie de la publicité, qui a depuis fait son mea culpa, et les éditeurs.
Une étude Pagefair et Adobe évaluait le manque à gagner des sites internet à 22 milliards de dollars en 2015. L’industrie fait également face à une autre menace : la fraude au clic.
Google est déjà parti à la chasse aux vues fantômes sur YouTube. Le dernier rapport de l’industrie de la publicité en ligne américaine (ANA, Association of National Advertisers) en partenariat avec Whiteops (société de sécurité informatique) établit que les bots ont causé un manque à gagner de 5 milliards de dollars au secteur en 2015 et l’estime à 7,2 milliards pour 2016.
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Je confirme, mon zizi n’est pas devenu plus grand en l’espace de 2 semaines…
idem… je vais devoir me contenter de mes 26cm =(
En même temps, on ne va pas pleurer pour Google ! Qu’il commence à payer des impôts et on en reparle.
Je n’ai jamais suivi la moindre pub, qu’elle soit mensongère ou… mensongère !
J’ai installé un bloqueur de pub et j’en suis content. Tous ces articles qui sortent pour nous faire croire que ce n’est pas bien d’en installer sortent tous des multinationales qui “perdent” de l’argent… Alors, si c’est le cas, je dis tant mieux. J’en ai rien à faire d’enrichir des actionnaires qui n’en ont rien à faire de ma vie privée et ne me considèrent que comme une carte bancaire sur le web.
Bonne journée dans la vie réelle.