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L’inventeur du Javascript revient avec Brave : un navigateur qui repense la pub sur le web

On ne sait pas trop comment se positionner par rapport à ce navigateur pour le moment, Brave (c’est son nom) n’est encore qu’en pré-alpha et il…

On ne sait pas trop comment se positionner par rapport à ce navigateur pour le moment, Brave (c’est son nom) n’est encore qu’en pré-alpha et il est donc encore un peu tôt pour se faire une idée sur ses performances et ses capacités, on ne parlera donc ici que de l’idée et des objectifs du créateur, Brendan Eich.

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Cet homme n’est pas vraiment un nouveau venu dans le monde du numérique et il est à l’origine d’une start-up, Brave Software, à l’origine de ce navigateur. L’idée de Brave est d’inclure un addblock-like directement dans votre navigateur, de bloquer toute la publicité pour accélérer la vitesse de chargement des pages. On note aussi que le coté protection de l’utilisateur est bien mis en avant, blocage des cookies, mise en avant du HTTPS, etc.

Bien sûr, l’homme qui est à l’origine du Javascript n’ignore pas que pour faire vivre le web, il faut le financer, et pour cela la pub est un élément essentiel.

Et c’est pour cela que l’homme propose de ne pas bloquer toute les pubs, ou de remplacer les pubs existantes par des nouvelles, plus légères et optimisées pour fonctionner plus rapidement avec le navigateur. Il sera aussi possible de faire en sorte que les publicités ne s’affichent que sur certains sites. Une fonctionnalité intéressante puisqu’en choisissant d’afficher de la pub sur un site particulier, vous choisirez de rémunérer ce site, même si la pub affichée est celle proposée par le navigateur.

Dans les faits, quand vous afficherez de la pub sur un site en utilisant Brave, une petite partie de cette rémunération ira à Brave et l’autre ira au site en question pour le dédommager de ses pubs qui ne s’affichent pas.

Pour que ce navigateur fonctionne il va falloir qu’il se maintienne à flot. D’après Brendan, le navigateur pourrait trouver un équilibre financier à partir de 7 millions d’utilisateurs. D’après 01net, le navigateur serait bel et bien plus rapide que ses concurrents. Brave annonce d’ailleurs être 40% plus rapide sur les ordinateurs et près de 4 fois plus rapide sur mobile.

L’idée semble bonne, reste à savoir si un tel système peut vraiment fonctionner. Pour cela il faudrait que la rémunération des sites soit bonne et que les autres annonceurs rentrent dans ce jeu. Google notamment pourrait ne pas voir d’un très bon oeil un tel système même si dans l’absolu il ne faudrait sûrement pas longtemps à Google pour proposer un système similaire via chrome. Il faudra aussi que Brave soit populaire pour… être populaire. Un paradoxe pour les navigateurs qui dépendent énormément de leur popularité auprès du public.

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5 commentaires
  1. S’il bloque les cookies le remarketing est foutu en l’air, ainsi que les publicités ciblées. Cela ne va pas plaire aux entreprises qui gèrent les pubs, surtout si en plus ils se font taxer et donc non plus aux sites qui en dépendent.

  2. Chacun est libre de ses choix. Pour ma part, je préfère payer ouvertement un abonnement sur certains sites pour avoir accès au contenu qui m’intéresse, comme je le ferais pour des éditions papier. La gratuité n’est pas une fatalité mais un choix éditorial qu’on assume ou pas. En outre, je préfère des sites qui jouent cartes sur table, en refusant de faire des articles publicitaires déguisés qui biaisent les réalités et trompent le lecteur. Bref, je pense que brave n’est pas la solution.

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