Mise à jour : la justice suédoise a mis en doute les déclarations du président Correa assurant que Julian Assange serait interrogé « dans les prochains jours » par les autorités équatoriennes, rapporte le Washington Post. Cependant, la porte-parole du ministère public suédois a précisé qu’aucune date n’avait été fixée. La procureur Marianne Ny étudie toujours la demande des autorités équatoriennes d’interroger elles-même le fondateur de Wikileaks. Marianne Ny se demandant si cela pourra aller dans le sens de l’enquête.
« La Suède a enfin fait ce qu’elle aurait pu faire il y a trois ans », a annoncé le président équatorien Rafael Correa mercredi lors d’une conférence de presse. C’est-à-dire transmettre une demande pour interroger Julian Assange. Demande acceptée par l’Équateur, à ses conditions semble-t-il. La Suède devra fournir les questions qui seront posées par les autorités équatoriennes.
« Nous espérons que dans les prochains jours M. Julian Assange sera interrogé par les autorités équatoriennes en fonction des questions et des demandes de la justice suédoise », a ajouté le président.
Cet interrogatoire conclurait des négociations menées depuis des mois par les deux pays et qui se sont soldées en décembre par la signature d’un accord préliminaire d’entraide juridique, prélude à la demande formulée et acceptée il y a peu.
La Suède souhaitait interroger Julian Assange, réfugié depuis juin 2012 au sein de l’ambassade de Londres, dans plusieurs affaires d’agressions sexuelles et une affaire de viol. Les premières prescriptions concernant une affaire d’agression sexuelle et de harcèlement sont tombées cet été, mais Assange reste toujours poursuivi dans l’affaire la plus grave, celle concernant un viol, dont la prescription, plus longue (10 ans), ne tombe pas avant 2020.
L’interrogatoire devrait donc se dérouler dans les prochains jours. « Cela a toujours a été possible. Pourquoi ne l’ont-ils pas fait il y a trois ans ? C’est un déni de justice envers M. Assange », a assuré le président équatorien. Le ministre des Affaires Etrangères a quant à lui regretté un « manque de respect », le questionnaire envoyé par les enquêteurs ayant été raturé à la main, une autre version a dû être transmise afin que le processus suive son cours.
Julien Assange a toujours refusé de se rendre en Suède pour répondre aux accusations portées à son encontre de peur d’être ensuite extradé vers les États-Unis, qui envisageraient de le juger pour espionnage pour la divulgation des War logs d’Irak et d’Afghanistan (les rapports de guerre des États-Unis lors de ces guerres) et de 250 000 câbles diplomatiques US. En vertu de l’Espionage Act de 1917, il encourt une peine pouvant aller jusqu’à la peine de mort.
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Quelle honte pour l’Europe et la Suède de lécher ainsi les bottes de l’oncle Sam ! Et tout cela pour un simple journaliste qui n’a finalement fait que son boulot ! 3 ans déjà que nous avons un prisonnier politique obligé de se réfugier dans une ambassade prison ! Elles sont où toutes ces grandes gueules qui défendent les causes impossibles et les vrais criminels ? Où sont donc passés tous ces braves journaleux, si prompts à défendre leurs confrères retenus en otage en nous cassant les pieds à grand coup de média ? Le simple fait de dire des vérités et d’exposer des faits fait-il d’un homme l’ennemi public numéro 1 ? Sommes nous donc devenus débiles à ce point ?
@Manuel
On vit dans un monde inondé d’informations. Le péquenaud moyen de n’importe quel pays riche va donc s’orienter sur les informations les plus faciles d’accès et les plus facile à assimiler : télé-réalités, jeux débiles, mode, … Les journalistes diffusent de préférence ces informations car elles sont vendeuses et l’ont entre donc dans une spirale infernale. Plus les gens sont abrutis, plus les journalistes diffuseront des choses pour les abrutir d’avantage. Dès qu’un journaliste balance des informations compromettantes, non seulement les gens s’en contrefoutent (demandez à madame Michu ce que sont les Wikileaks) et là où ces journalistes étaient avant défendus par l’opinion public, ils sont complètement ignorés et les gouvernement peuvent leur mettre plus facilement le grappin dessus. Ces braves personnes sont donc obligées de se terrer dans des prisons de verre et prier pour leur vie pour avoir tenté de sortir un peu plus les populations de l’obscurité (injustifiée) imposée par les gouvernements.
C’est bien plus intéressant de regarder les Anges et de se renseigner sur la nouvelle mode lancée par Paris Hilton. #prayforParis (pour ceux qui connaissent la dérive…)
Ces documents “raturés” sont un nouvel indice que toute cette affaire n’est qu’une mascarade et que Julian Assange a bien raison de se méfier : son extradition vers la Suède se terminera … à Guantánamo !…( Peut-être qu’alors Obama disposera des forces suffisantes pour aller l’y chercher et donner l’assaut à cette forteresse fasciste … en coopération avec l’Armée révolutionnaire cubaine !…). Manifestement, les fonctionnaires qui couvrent le dossier Assange savent très bien à quoi s’en tenir et leur désinvolture trahit le peu de sérieux du contenu judiciaire !… ( La “procureure” qui doit venir “interroger” Assange est sans doute une des courtisanes ( “hirondelles” ) qui fréquentent les salons “privés” de l’ambassade US de Stockholm !…)