Uber poursuit son chemin sur la route du succès malgré les controverses qui émergent dans les pays où le service de VTC s’installe.
À Londres, Uber préfère jouer la carte de l’humour pour faire passer son message. L’autorité de régulation des transports londoniens (Transport for London) souhaite imposer à Uber un délai de 5 minutes entre réservation effectuée en ligne et le début de la course.
Qu’à cela ne tienne, la société a décidé de prendre cela au mot : avec la complicité de ses chauffeurs, Uber a réalisé une vidéo, « Qu’est-ce qui se passe quand vous faites attendre Londres? » (What happens when you make London wait ?), qui tente de démontrer l’absurdité d’une telle mesure si elle était réellement imposée.
Munis d’une caméra cachée, les chauffeurs filment la réaction de leurs clients obligés de patienter 5 minutes avant que leur course ne commence. Les réactions vont de l’impatience à l’énervement manifeste ou la complète perplexité, même lorsque le chauffeur déploie des trésors d’imagination pour les faire attendre : musique d’ascenseur, marche à côté de la voiture, morpion, gestes effectués au ralenti et autres joyeusetés. Mais ça fonctionne !
Lorsque le chauffeur explique le pourquoi d’une telle situation, le client ne peut qu’adhérer à l’absurdité d’une telle mesure. La vidéo invite à signer la pétition en ligne dénonçant le projet. À ce jour, plus de 206 000 signatures ont été récoltées.
En France, la guerre entre taxi et VTC se poursuit. Si les premiers ont semblé remporter une bataille avec le décret imposant un délai de 15 minutes entre la réservation et la prise en charge présenté par le gouvernement, elle fut de courte durée puisque la mesure a été retoquée par le Conseil d’État.
Néanmoins, Uber a tout de même stoppé son service Uberpop pour « préserver la sécurité des chauffeurs » et se situer « dans un esprit d’apaisement, de dialogue avec les pouvoirs publics ».
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Plébiscitons les startups qui veulent détruire le marché existant parce que casser les prix quand on perd 470 millions de dollars par ans, mais qu’on est aidé par des fonds d’investissement, c’est plus simple.
Ca va creer de l’emploie et les prix resteront bas quand tout ces fonds d’investissement voudront récupérer ces pertes, on peut en etre certains..ou pas.
En même temps quand tu vois le marché existant, tu te dis qu’un peu de concurrence , ça leur ferait pas de mal…
Ne touchons pas aux potentiels de voix politiques que cela représente surtout … politiquement correct
Une concurrence, y’en a. Y’a beaucoup de boites de VTC. Par contre celle venant d’une startup financé par des fonds d’investissement (avec de l’argent provenant d’evasion fiscal de Google, Apple etc), qui fonctionne comme un gouffre financier (perte de 470M de dollars en 2015) en utilisant des contrats précaires ou de statut comme auto entrepreneur, non merci.
Je comprends pas ceux qui défendent les taxis qui monopolisent le secteur de la voiture avec chauffeur.
C’est comme ceux qui ne veulent que la SNCF pour le rail.
Les taxis n’ont pas le monopoles, y’a les VTC aussi qui ont prit chère a cause d’Uber.
@C’est comme ceux qui ne veulent que la SNCF pour le rail.
Parce que les grand réseau d’etats devraient appartenir a l’etat, c’est quand meme le contribuable qui a financer tout le reseau. C’est assez incroyable que les gens ne fassent la relation entre la dégradation permanente du réseau ferroviaire et la privation en cours de ce réseau depuis la fin des années 90.
Quand y’avait pas cette séparation (et la reforme qui touche le reseau ne fait que degrader la situation, sauf si t’es assez naif pour boire leur paroles de réunification. La SNCF n’existe plus depuis plus d’un an au passage) on avait plus de train, plus de KM de ligne et plus de gare, pour un prix inferieur.
Cependant nos politiques ont décidé de pousser un TGV amorti sur 99ans, avec des infrastructures faramineuse qui ne peuvent être rentable vu qu’on a construit des lignes a tout va pour faire plaisir aux amis régionaux.