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[Impressions] Elite Dangerous : Horizons – Frontier n’a plus les pieds sur terre [PC]

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Véritable jeu-univers, Elite Dangerous, sorti en 2014, vous propose d’évoluer dans notre galaxie à l’échelle 1:1. Obscur, compliqué, austère lors des premières heures, le jeu révèle…

Véritable jeu-univers, Elite Dangerous, sorti en 2014, vous propose d’évoluer dans notre galaxie à l’échelle 1:1. Obscur, compliqué, austère lors des premières heures, le jeu révèle toute sa richesse lorsque le joueur s’y plonge à corps perdu. Et beaucoup attendaient la nouvelle saison d’extensions avec une impatience non dissimulée. Malheureusement, on a un peu l’impression que Frontier nous a pris pour des truffes, sur ce coup.

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Horizons, première extension du jeu, part d’un postulat alléchant : elle nous propose en effet d’enrichir l’expérience en rendant les planètes accessibles. En plus, de nouvelles missions sont proposées, tout comme de nouveaux vaisseaux ou de nouvelles manières de récolter. Mais avant même de lancer le jeu pour la première fois, on s’étonne d’un premier élément : son prix. Horizons est vendu aussi cher qu’un jeu de base (53,99 euros, sur PC/Steam) alors que son contenu ne semble pas le justifier.

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Captain Planet

Se poser sur des planètes (sans temps de chargement), voilà la grosse nouveauté du jeu. Et comme tout avec Elite, la chose se montre très laborieuse… du moins au début. Déjà, le joueur ne peut se poser que sur des astres bien précis, c’est à dire des cailloux de roche ou de glace sans vie, mis à part des villes (équivalentes aux stations). Des astres vides et peu texturés qui mettront à l’épreuve votre carte graphique et qui vous demanderont d’exécuter des manœuvres bien précises pour les aborder une fois en orbite.

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Mais après quelques heures, on comprend comment ça marche, on baisse la qualité graphique et on commence à chercher les missions disponibles. Le joueur a ainsi accès à une toute nouvelle manière de progresser dans le monde d’Elite. Plus important encore, se balader à la surface des planètes et des lunes renforce l’aspect le plus important d’Elite : la sensation de liberté et d’immensité.

Can you hear major Tom ?

Mettre à disposition des planètes et des villes, c’est bien, mais les rendre utiles, c’est mieux. Ainsi, Elite vous propose de nouveaux types de missions, en rapport ou non avec les planètes glacées que vous pouvez arpenter. Cela va de la récupération d’un équipage qui s’est écrasé en utilisant votre véhicule terrestre, à détruire une ville ennemie sur une autre planète en passant par des livraisons (illicites ou non) à plusieurs étapes. Les missions à étapes se montrent très satisfaisantes et amusantes à réaliser. Par exemple, Machin vous dit de livrer des données à Truc dans le système Bidule. Mais arrivé à bon port, le destinataire n’est plus là, mais sur une autre station, ou alors perdu dans l’espace, et c’est à vous de le retrouver. Un nouveau concept qui ne révolutionne pas le gameplay, mais qui apporte un peu plus de dynamisme au commerce, par exemple. Cependant, il faut noter que les nouveaux types de missions se comptent sur le doigt d’une main. Nous arrivons donc très vite à bout de nos surprises.

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Un jeu réservé à l’élite

Horizons est une extension qui a vu grand, trop grand, peut-être. Certes, les planètes sont immenses et contribuent à la sensation de liberté propre au jeu de base. Certes, cela a dû nécessiter un travail colossal. Certes, cela apporte de la nouveauté dans cet univers persistant… Néanmoins, le faible nombre de missions et l’aspect “bonus” des planètes ne justifient pas les 55 euros exigés par Frontier. Pour être franc, Horizons a tout du DLC, mais certainement pas de la bonne grosse extension comme celles que sait faire un éditeur comme Blizzard, par exemple (qu’il ne vend même pas à 40 euros, d’ailleurs).

Bref, c’est bien mais un peu cher : attendez des soldes !

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