Le hic avec Philae, c’est qu’elle s’est posée dans un endroit avec peu de soleil. Mais voilà, elle n’a plus de batterie et n’a que ses panneaux solaires pour se recharger. La comète Tchouri s’éloigne actuellement de notre étoile, ce qui complique un peu plus la tache.
Pour tenter de mettre Philae au soleil, l’ESA va donc tenter de la faire bouger en activant une roue. De quoi permettre aux panneaux solaires de mieux se placer. Mais voilà, l’agence ne sait pas si la chose sera suffisante.
En tout cas, c’est ça ou rien.
Perdre Philae serait bien décevant. L’ESA travaille sur cette mission depuis plus de dix ans et le robot dispose de beaucoup de données qu’aimeraient récupérer les scientifiques. En tout cas, on espère que cette manœuvre de la dernière chance se montrera efficace, même s’il ne faut pas trop espérer.
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Je persiste et signe que Philae n’aurait pas connu tous ces ennuis si elle avait disposé de la bonne source d’énergie solaire : non pas des panneaux photovoltaïques, mais une “chaudière”, analogue au Four d’Odeillo . Ce système de captation avait été réalisé par la SEPR ( Société d’Etudes pour la Propulsion à Réaction ) vers 1960 et devait alimenter le moteur à hydrogène équipant “Phaëton” , qui aurait dû être le premier satellite français ( révolutionnaire, même aujourd’hui ! ) .