Orange démarre 2016 en trombe. Non content d’avoir confirmé des discussions « préliminaires » en vue d’un rapprochement avec Bouygues Télécom, le groupe souhaite diversifier ses activités en se lançant dans le secteur de la banque mobile.
À cette fin, des « négociations exclusives » ont été entamées avec Groupama afin d’acter le rachat de 65 % de sa filiale bancaire, a annoncé l’opérateur lundi 4 janvier.
Cette banque « 100 % mobile » baptisée « Orange Banque » sera disponible dès 2017 en France puis en Belgique et en Espagne où l’opérateur est également présent.
À l’instar d’une banque classique, elle proposera les mêmes services bancaires du quotidien ainsi que l’épargne, le crédit et l’assurance. Bien que 100 % mobile, il sera possible de souscrire à l’offre dans les 850 boutiques du réseau Orange, mais aussi dans les 3 000 agences de Groupama et Gan.
Cette diversification des activités était un point clé du plan stratégique présenté par le PDG d’Orange Stéphane Richard, en mars 2015. L’objectif est d’atteindre 400 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018 sur les services financiers.
« Orange bénéficie d’une combinaison d’atouts essentiels et uniques pour réussir le lancement d’une banque innovante 100 % mobile : une marque forte incarnant des valeurs clés comme la sécurité et la fiabilité, un solide réseau de distribution, et surtout la confiance de 28 millions de clients », assure le PDG. Une perspective qui fait également saliver Groupama qui a vu son produit net bancaire baisser de 6,9 % en 2014. Avec Orange, Groupama change d’envergure et espère capter les deux millions de clients promis par Orange, en plus de 530 000 clients revendiqués par la banque.
Orange quant à lui gagne du temps en s’attachant les services d’une banque existante plutôt que de se lancer dans un processus compliqué afin d’obtenir une licence nécessaire à l’exercice du métier de banquier.
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Les forfaits Internet et téléphone trop chère, les “avantages” fibre optiques sur les nouveaux bâtiments, les accessoires hors de prix et les milliards d’employés invisible (surtout sur les hotlines) ne suffisent plus à Orange ?
Allez hop on devient une banque, y’a de l’avenir là-dedans, t’inquiète Ginette quand il s’agit de faire du fric, les opérateurs sont là, à quand Orange Immobilier ?
Comme le futur me fait peur….. une puce dans le bras pour les mouvements, une dans loeil pour la vision, micro dans l’oreille et petit a petit on deviens des humains sous controle….. Avenir pourri putain
“assure le PSG.”
J’aurais plutôt dit le PDG, nan ? ^^
Vivement qu’on puisse payer avec le crédit de consommation de la mobicarte et des forfaits bloqués. 🙂
Faut pqs regarder le foot en même temps que vous rédigez vos articles 😉
“Cerise” sur l’orange ?
Ce qui fait peur, c’est de ce rendre compte à quel point les grosses sociétés sont en train de se diversifier. Bolloré qui rachète Canal+, Ubi et Gameloft (en cours) là Orange qui part dans la banque et donc à terme assurance & Co. Le rapprochement se fait sur la partie téléphonie de Bouygues, mais pourquoi pas + un jour …
Bref, certain géant commence à sentir le moment où il faut être partout, mais ça veut aussi dire qu’elles augmentent leur poids sur notre quotidien … Bref, je pense que la futur décennie va être rythmé par les rachats des petits et moyens par des très gros toujours plus gros… On en est pas là, encore, mais j’ai l’impression qu’on se rapproche des fictions SF où les gouvernement sont à la solde des Empires économiques (Syndicate en référence JV)
“Ce qui fait peur, c’est de ce rendre compte à quel point les grosses sociétés sont en train de se diversifier”
ce n’est pas de la diversification. En réalité ils prennent pied partout, ils sont en train de tout s’accaparer, et dans quelques années la totalité de l’économie sera entre les mains d’une poignée de grands groupes qui contrôleront tout, qui encaisseront sur tout, et qui, finalement dirigeront tout du fait de leur énorme puissance financière qui en fera des rouleaux compresseurs.
Les états ne feront pas le poids et les hommes politiques ne seront plus que des faire-valoir manipulés comme des marionnettes.
Nous avons du souci à nous faire, surtout les générations à venir.