C’est le nouveau créneau de la Silicon Valley, proposer des services de paiement et transfert d’argent en ligne. Après, Facebook à travers Messenger, Apple propose désormais d’envoyer de l’argent à ses contacts à partir d’un simple iMessage, appel ou email.
La firme à la pomme dispose déjà d’Apple Pay, qui permet à ses clients de payer leur achat en boutique ou sur internet mais ne propose pas de transférer de l’argent.
Voici qui serait chose faite selon Quartz. Le site rapporte que la firme a déposé un brevet en ce sens en fin d’année dernière.
Au cours d’une conversation, il sera possible de choisir l’option « Effectuer un paiement », de préciser un montant, un contact et d’achever l’opération aussi simplement. Il faudra certainement avoir enregistré un compte bancaire au préalable.
C’est une tendance très prégnante au sein des entreprises high-tech, de plus en plus enclines à proposer des fonctionnalités de paiement dans leurs services.
Depuis peu, il est possible de commander un Uber depuis Messenger ; le chaebol LG a lancé son service de paiement mobile LG Pay, tout comme Samsung.
Google n’est pas en reste avec Android Pay.
Cette pratique est monnaie courante en Chine : des applications similaires à WeChat permettent de commander un taxi, payer de la nourriture, des factures ou même consulter ses relevés bancaires.
Un moyen de rendre son téléphone encore plus indispensable qu’il ne l’est déjà.
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Vont-ils prélever 30% au passage ? ce qui serait bien dans leurs habitudes.
Il s’agit de la demande de brevet qui a été publiée fin 2015 (ce qui signifie que la demande a été déposée 18 mois avant, soit juin 2014 environ), et non pas de la délivrance du brevet. On verra dans quelques mois/années si un brevet est délivré, et avec quelle portée.
justement, comme pour Facebook, Apple a un souci d’image pour rentrer sur le marché. En moyenne ce sont 7% de frais qui sont prélevés par les opérateurs de transferts comme les banques et Western Union (d’après la banque mondiale), et il va falloir descendre sous les 2% pour être compétitif. C’est déjà le métier de Currencyfair, transferwise, Azimo et des dizaines d’opérateurs flambants neufs qui sont référencés sur moneytis