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La SNCF annule son partenariat avec Airbnb suite à la fronde des hôteliers

Outre le fait que la SNCF s’allie avec leur meilleur ennemi, les professionnels de l’hôtellerie critiquent le fait qu’une entreprise publique (dont l’État est l’actionnaire exclusif)…

Outre le fait que la SNCF s’allie avec leur meilleur ennemi, les professionnels de l’hôtellerie critiquent le fait qu’une entreprise publique (dont l’État est l’actionnaire exclusif) concoure au développement d’une entreprise qui pratique l’optimisation fiscale sur le dos des contribuables français.

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Mise à jour : « Face à l’incompréhension créée par la promotion ponctuelle de Voyages-sncf.com avec Airbnb, Voyages-sncf.com a décidé d’arrêter l’opération en cours », explique ainsi un communiqué de la SNCF. Du côté d’Airbnb c’est l’incompréhension : « Je suis surpris, je trouve ça assez scandaleux », a estimé Nicolas Ferrary, directeur France d’Airbnb au micro d’Europe 1. « Ce partenariat permettait aux Français de voyager plus et d’augmenter leur pouvoir d’achat en gagnant un peu d’argent en louant leur logement », a-t-il ajouté.


Le directeur d’Airbnb sur le partenariat avec… par Europe1fr

Une « honte », ils n’ont pas d’autres mots. Les hôteliers ne décolèrent pas après l’annonce d’un partenariat entre la SNCF et Airbnb. En effet, le site de réservations voyage-sncf.com (filiale détenue à 50% par la SNCF) développe son offre afin de s’attirer de nouveaux clients : « votre voyage vous fait gagner de l’argent », promet ainsi le site.

Pour cela, l’entreprise s’est alliée avec Airbnb pour le logement et Ouicar pour la location de voiture afin de proposer des offres comprenant le billet plus la location d’un logement et/ou d’une voiture à ses clients. Il s’agit d’un test d’une durée de 6 mois.

Déjà aux prises avec la plateforme américaine concernant la taxe de séjour, prélevé par Airbnb depuis le 1er octobre après une bataille de longue haleine, les professionnels de l’hôtellerie ne renoncent pas à la guerre pour autant.

Ainsi, Didier Chenet, président du Synhorcat, syndicat indépendant de l’hôtellerie et de la restauration, tempête au micro de France Info :

« Comment une entreprise publique subventionnée par l’État et par le contribuable (plus de 7 milliards d’euros en 2013) peut-elle nouer un partenariat avec une société étrangère qui, par des artifices, réussit à ne déclarer que 5% de son chiffre d’affaires en France ? Est-ce que c’est au contribuable de payer le développement d’une telle société. C’est une honte. »

Souhaitant apaiser les tensions et éviter une polémique plus importante, la SNCF a d’ores et déjà annoncé qu’elle rencontrerait « au plus vite » les représentants du secteur afin de « continuer à renforcer leur collaboration ». Notons que le lien censé renvoyer vers l’offre SNCF/Airbnb renvoie aujourd’hui à cette page :

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Pour la SNCF, le partenariat avec Airbnb pourrait intéresser 10% de sa clientèle d’ici trois ans, le site enregistrant 7 millions de visiteurs par mois, la crainte des hôteliers et l’appétit de la SNCF et d’Airbnb s’expliquent aisément.

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4 commentaires
  1. Bravo les gars, rapide pour sortir des buzz, mais pour l’actualité réelle, plus de 10 jours de retard, dès le début de la polémique, la SNCF a annulé ce partenariat, sérieusement, cette news n’a pas lieu d’être, vous vous foutez un peu la honte tous seuls.

  2. On est dans une période ou l’économie est en train de changer, et ce avec le numérique.
    Leur polémique c’est grosso modo la même chose qu’avec les taxis et Uber.
    L’uberisation de la société n’en n’est qu’à ses débuts et n’en déplaisent aux autres !

  3. En même temps ça étonné qui qu’ils aient tenté ça. Le groupe SNCF est le même qui dilapide l’argent public et celui des cheminots (ce qu’il en reste) pour monter des filiales qui fonctionnes comme des startup en France et en Europe pour casser la concurrence et ça propre activités principe, histoire de justifier une privatisation programmé.

    Suffit de voir les rapports financier de toutes ces filliales.. Un gouffre renfloué par l’argent de la SNCf et celui de l’État.

Les commentaires sont fermés.

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