Des mots en rouge tagués sur le mur du siège de Facebook en Allemagne donnent la mesure : Facebook dislike (soit, Facebook n’aime pas).
Comme le rapporte Le Monde, dans la soirée du 12 décembre, vers 21h, entre quinze et vingt personnes se sont rendues devant le siège allemand de Facebook à Hambourg pour y signifier leur mécontentement. Habillées de noir et masquées, ces personnes ont lancé des pots de peinture, des pierres et des fumigènes sur le bâtiment, abimant les murs, vitres et la porte d’entrée de l’immeuble, a précisé la police au lendemain. Elles ont pu prendre la fuite.
Pour toute revendication, ce texte anonyme publié sur le site Indymedia.org où il est reproché au réseau social pêle-mêle :
— De proposer une “crypréservation” des ovocytes des employées de Facebook afin de les exploiter plus encore quand son boss peut prétendre lui, à prendre son congé pat’ ;
— non-respect de la vie privée ;
— de ne pas annuler assez rapidement les messages racistes visibles sur sa plateforme, mais de leur opposer une « non-violation des normes communautaires » ;
— de collaborer avec la NSA.
Facebook est régulièrement pointé du doigt en Europe. Notamment en France, en Belgique et en Allemagne. Cet été, la CNIL allemande demandait à Facebook d’autoriser le droit au pseudo sur le réseau social, ce que Facebook a consenti récemment.
En août, le ministre de la Justice allemand avait également requis de Facebook une meilleure application de la charte communautaire face aux messages racistes qui affluaient sur la plateforme consécutivement à l’arrivée de réfugiés en Allemagne.
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C’est bien ça et puis bon c’est pas comme si ils manquaient de budget pour refaire la peinture…!
Fessebouc attrape vie!