« Le groupe TF1 se félicite de la décision du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) d’autoriser le passage en TNT gratuite de LCI, sous réserve “d’engagements” » précise le groupe dans un communiqué. Un enthousiasme qui n’a pas convaincu puisque le titre TF1 a chuté en Bourse.
C’est un revirement de la part du Conseil Suypérieur de l’Audiovisuel puisqu’en juillet 2014 il opposait une fin de non-recevoir à la chaîne alors payante et aux abois signant sa fermeture « probable ».
« Il est apparu qu’en dépit de leur intérêt et de leur qualité, toutes [les nouvelles chaînes] étaient de nature à créer des difficultés et des déséquilibres portant atteinte à la préservation de la diversité éditoriale des chaînes diffusant actuellement sur la TNT gratuite », estimait alors le CSA.
Aujourd’hui, le contexte s’avère tout autre pour le régulateur : il justifie sa décision en expliquant que LCI n’a « plus d’avenir économique dans l’univers de la télévision payante et que son accès gratuit contribuera au pluralisme et à l’intérêt du public ».
Un argument qui est loin de faire mouche auprès de BFMTv, qui devient l’un de ces principaux concurrents. Alain Weil, le patron de NextRadioTv, maison mère de BFM, a d’ores et déjà annoncé avoir déposé un recours devant le Conseil d’État (qui avait précédemment annulé la décision du CSA refusant le passage au gratuit à LCI) et dénonce des « pressions politiques ».
« Les seules raisons qui puissent justifier ce choix, ce sont des pressions politiques. En fait, on préfère qu’il y ait beaucoup de chaînes d’information pour ne pas qu’il y ait de tête qui dépasse. Cette décision n’est favorable pour personne, et y compris pour le téléspectateur, parce qu’avec trop de chaînes, eh bien, elles auront chacune d’entre elles assez peu de moyens et c’est finalement la qualité des programmes qui pourrait être atteinte », a-t-il estimé sur RTL ce vendredi 18 décembre.
Dans le même temps, le CSA a refusé le passage au gratuit à Paris Première (groupe M6) et de Planète + (Groupe Canal+).
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Le vrai soucis c’est que BFM, ITLé, et LCI ne sont pas vraiment des chaines d’information, mais un mélange de voyeurisme de proximité, et de porno-actualité. Il y a bien parfois un peu d’infos, mais elle a moins de temps d’antenne que la publicité.
Passer 7 heures en continu devant une porte, avec rien à dire, et quand même arriver à parler c’est très fort. Et forcément ils finissent par dire n’importe quoi.
Pour maintenir l’audience ils sont obligés de rajouter du frisson, de faire monter la pression, alors qu’ils sont maintenus à distance très loin par les cordons de sécurité. Avec aussi peu, il faut déballer tout pour garder le client, et créer une communion dans la peur.
Mais au final, la vrai information se résume a une demi phrase, perdue au milieu des fausses informations.
Le soucis est que l’audimat ne s’intéresse qu’a un seul sujet, et pendant que “l’envoyée spéciale” se gèle devant sa porte, le monde continu quand même de tourner, et ses vrais infos ne seront jamais abordées.
C’est ça la porno-actualité.
Et le voyeurisme de proximité c’est quand tout le temps d’antenne est passé sur la rentrée des classe et le foot, en éludant tout le reste.
Bref, j’ai rien contre le porno, de temps en temps c’est cool. Mais ce n’est pas de l’info, pour ça il y a d’autres chaines, a 3 chiffres sur la box.
De toute façon qui regarde encore la télé ? Et encore plus la TNT ?
Y’a que la ménagère de 50 ans que ça va chambouler. Puis pour parler de perte de qualité, faudrait déjà qu’il y en ait à la base …