La gamme des cartes micro-SD Exceria Pro de Toshiba s’agrandit. Les cartes haut de gamme de la marque voient arriver des modèles de 16, 32 et 64 Go qui devraient résister à peu près à tout ce qui pourrait leur arriver. Ces cartes disposent de débit de 95Mo/s en lecture et de 80 Mo/s en écriture (ce qui est similaire aux modèles de la concurrence), elles pourront aussi résister à l’eau, aux chocs et aux rayons X.
La marque annonce aussi garantir leur fonctionnement dans des températures pouvant aller de -25°C à +85°C. Il est même possible de descendre à -40°C pour ce qui est de conserver les données présentes sur la carte.
Les cartes devraient “bientôt” être disponibles en France pour des prix qui n’ont pas encore été annoncés pour le moment.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Concernant la possibilité à l’avenir de lire les supports, je ne suis pas si pessimiste. En effet qui possède aujourd’hui un lecteur de disquettes 5’14… mais d’autres paramètres sont à prendre en compte : qui n’a pas déjà transféré tous les fichiers de ces disquettes, précisément, sur des supports actuels ? Prenons le cas des quelques disquettes oubliées : si nous ne trouvons plus aucun lecteur dans le commerce, il est fort probable que des sociétés spécialisées dans le numérique, en relation avec des musées, soient capables de mettre la main sur un ancien lecteur. Quand on vue,t on peut, surtout dans le domaine de la technologie.
Au vu des milliards de CD ou DVD gravés par des millions ou milliards de personnes, la demande de relecture sera toujours énorme, d’ici quelque temps (années, décénies). Au vu du million de lecteurs fabriqués dans le monde, le savoir faire ne va pas se perdre comme ça. ( n’importe quel savoir faire aujourd’hui étant justement multiplié sur toutes les parties du globe.)
Ainsi par exemple, nous sommes capables aujourd’hui de relire les premiers enregistrements audio sur rouleaux de cire du 19e siècle, car nous savons aisément fabriquer la pointe pour les relire. Mieux encore : la pointe de lecture est un microscope laser qui n’a même plus besoin de toucher aux données, l’image est scannées via un microscope puis retranscrite. La lecture en est ainsi peut être encore meilleure qu’avec les burins de l’époque…
il en sera de même pour nos DVD actuels : plusieurs pistes parallèles existeront pour préserver les données, l’une étant qu’on sera capable aisément de reprendre la fabrication de lecteurs qui seront adaptés aux normes futures, l’autre étant que d’ici peut être moins de 20 ans, la question ne se posera même plus, étant donné que tout comme pour les disquettes 5’14, de nouveaux supports seront apparus (mémoire flash / ADN stable / quartz…) et qui feront plusieurs Téra-octets par cartouche. Nous n’aurons alors plus qu’à recopier, régulièrement, de générations en générations, toute une cartouche sur une autre.
Ma seule inquiétude concerne plutôt toutes les photos que 99% des utilisateurs lambda pensent aujourd’hui sauvegarder sur “le cloud” ou bien “dans leur ordinateur” sans savoir qu’il s’agit de disques durs fragiles. Combien ont déja perdu 10 ou 15 années de leur vie dans un crash de disque ou le vol de leur PC, ou simplement par une restauration d’usine, car stockées par défaut dans la même partition que le système. Tout est fait aujourd’hui pour laisser croire aux gens qu’ils n’ont à s’occuper de rien, et combien de fois m’a t’on rétorqué que je ne suis pas moderne parce que j’utilise “encore le DVD”…
“qui possède aujourd’hui un lecteur de disquettes 5’14”
MOI !!
Mais je te rassure, je n’en ai plus l’utilité.
Cependant, l’année passée, pour m’amuser et alors que je pensais que les disquettes étaient mortes, j’ai essayé d’en lire une et d’y écrire et cela a marché !
Le dvd n’est certainement pas un support qui résiste au temps…
Les trois quart de mes disques sensé être de bonne qualité sont décollés (la partie supérieur)
Pour l’instant il n’y a pas de support fiable mis à part les vinyles… 🙂