Le FairPhone 2 se veut équitable bien évidemment mais surtout facile à réparer et potentiellement évolutif. Il vous propose ainsi Android 5.1 Lollipop, un écran Gorilla Glass 3 de 5″ avec une définition Full HD soit une densité de 446ppp, un processeur Qualcomm Snapdragon 801, 2Go de RAM, deux port Micro-SIM, la 4G LTE, 32Go de mémoire interne, un port MicroSD, un APN de 8 Mégapixels rétro-éclairé chez Omnivision, une caméra frontale de 2 Mégapixels, du Bluetooth 4.0 LE, le WiFi, une batterie de 2420mAh, le tout dans 143x73x11mm pour un poids de 168g.
Très honnêtement, je ne sais pas trop comment aborder le FairPhone 2, si je le compare bien évidemment à ce qu’on trouve sur le marché, il se positionne au niveau des smartphones de milieu de gamme. Mais cela serait dommage de le résumer à un énième smartphone sous Android. Son plus grand intérêt ne vient pas forcément des performances (qui sont très biens au passage) ou du design (puisqu’il fait pataud par rapport à ses concurrents) mais de son industrialisation.
Toutes les phases, de la matière première au produit final, sont scrupuleusement répertoriés. On sait d’où viennent les composants, on sait ce qu’il ne contient pas, on sait que la coque est à la fois coque et étui, le tout en plastique recyclé, que les employés en usine travaillent dans des conditions normales et saines et que le prix final n’est pas qu’une somme de composants et de main d’œuvre, le prix prend évidemment en compte bien plus que le produit en lui-même et on compte par exemple le recyclage, du financement participatif, etc.
On découvre qu’il est facilement réparable avec deux niveaux de réparations. On peut ainsi séparer la coque, l’écran, la batterie et la partie principale sans avoir besoin d’outils. Après, comme vous pouvez le voir sur les photos, il y a des vis bleues, elles vous permettront ainsi d’accéder aux parties plus sensibles mais ça reste super facile d’accès et super facile à réparer. Vous pourrez ainsi remplacer tous ces composants vous mêmes.
Du coup, certains pourront être choqués sur le prix de 525€ alors que la concurrence propose bien moins cher mais il faut, à mon avis, voir plus loin et ne pas se limiter à son intérêt personnel. D’ailleurs, le graphique suivant explique très bien tous les coûts. En tout cas, le concept de smartphone social nous intéresse au plus haut point et nous le testerons prochainement, en prenant en compte les paramètres équitables qui en font que le FairPhone 2 est différent de ses concurrents.
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S’il est, a priori, évolutif au niveau du matériel, sait-on s’il le sera aussi au niveau logiciel ?
Comment savoir si dans 5 ou 10 ans, on pourra malgré tout continuer à l’utiliser, si on trouvera quand même la batterie, une nouvelle carte graphique, une version d’android qui sera acceptée.
Ceci dit, l’aspect éthique de sa fabrication fait que ce sera quand même mon prochain téléphone, quand l’actuel sera mort (le plus tard possible).
Ah la vache, il est sacrément cher quand même… J’estime que l’on devrait exonérer de taxes (ou presque) ce genre de produit.
Très intéressant le graphique détaillé autrement.
Comment pouvez-vous espérer garder de la crédibilité en écrivant ça ?
“En tout cas, le concept de smartphone social nous intéresse au plus point et nous le testerons prochainement, en prenant en compte les paramètres équitables qui en font que le FairPhone 2 est différent de ses concurrents”
Sérieusement, une relecture ? Juste UNE, par respect en vers les lecteurs.
@Web_side_story
à priori il n’est pas possible de faire d’upgrade hardware, simplement du remplacement de composant en cas de panne mais bon le smartphone à la puissance nécessaire pour tenir au moins 5 ans.
Après dans 5 ans on voudra la 5g, du wifi nouvelle génération ou autre mais bon au moins le smartphone pourra durer 5 ans tranquilou si la partie software est mise à jour.
En soi, ce smartphone nous montre l’irresponsabilité des grandes marques.
Ou pas ? ça serait intéressant de faire un petit dossier sur “que deviennent nos smartphones?”
Franchement, l’initiative, le concepts, et le geste est super. L’assemblage du produit sans colle ou picot merdique avec des vrai vis aussi.
Maintenant la question c’est de savoir si au profit de l’éthique et de certaines conviction est-ce que le consommateur est prêt a lâcher 525€.
Les composant remplacable et assemblée, d’une certaines façon c’est surfait. L’électronique de la téléphonie en est encore a ses début donc concrètement je pense pas que ca sois viable car a part suivre une courte évolution de puissancees, les normes évolues encore trop vite.
Les ordinateurs portables y arrivent a peine, les constructeurs commence seulement a pouvoir proposer des carte graphique assemble et non soudé.
A part le phone block je pense que le marché est encore trop tôt.