Cela fait des années qu’on se coltine des écrans de chargement dans nos jeux. Et jusque là, les développeurs n’avaient pas trouvé beaucoup mieux que nous donné des pavés à lire, pour alimenter le lore des histoires. Tous, sauf Namco Bandai, qui avait réussi à déposer un brevet sur les “jeux auxiliaires” le 27 novembre 1995.
Le premier titre à en avoir profité était Ridge Racer, qui permettait de jouer au classique du shoot’em up Galaxian pendant que le jeu chargeait. Je me rappelle également de celui de Dragon Ball Z : Budokai 3, qui a sérieusement réduit la vie de mes manettes ( et je ne vous parle pas des combats de kaméhameha). Pendant vingt ans, la société japonaise avait donc la main mise sur ce genre de petits jeux, et il fallait la payer pour en profiter.
Une telle interdiction a forcé les éditeurs à trouver des moyens de contournement s’ils souhaitaient éviter de mettre des écrans fixes dans les jeux. La stratégie classique est bien évidemment de cacher les temps de chargement.
Certains développeurs avaient néanmoins réussi à contourner le brevet, en proposant de patienter sans vraiment jouer. C’était le cas de Bayonetta (Platinum Games) et FIFA (EA) qui permettent de s’entrainer pendant une poignée de seconde. Des éditeurs comme D3 ont bravé l’interdit, mais Namco ne les a pas poursuit, peut-être conscient que ce brevet n’était pas parfaitement fiable.
On espère donc que la fin de l’interdiction poussera les développeurs à intégrer des mini-jeux. Ce ne sera pas pour tout de suite, vu que le brevet expire demain et empêchait même de “travailler” dessus. Pour fêter l’événement, une Game Jam pour les “Loading Games” a même été organisée.
Une sacrée bonne nouvelle pour les plus impatients !
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