Les attentats du vendredi 13 novembre dernier ont permis à Facebook de tester l’efficacité de son Safety Check sur un grand nombre de personnes. Ce système, d’abord utilisé pour les catastrophes naturelles (Népal, Chili, Phillipines…), s’étend donc désormais aux potentielles attaques terroristes. Le tout fonctionne assez simplement : les personnes se situant à proximité d’un danger peuvent directement signaler à leurs proches s’ils sont en sécurité.
Si cette feature a été utile pour de nombreuses personnes, certains ont déploré qu’elle n’ait pas été utilisée dans de précédentes attaques, notamment près de Beyrouth (Liban), qui ont fait 43 morts et 239 blessés jeudi 12 novembre dernier. Soit un jour avant celles de Paris. Les critiques insistant sur le fait que les vies occidentales étaient de ce fait plus « importantes » que les autres.
C’est Alex Schultz, le vice-président en charge de la croissance, qui s’est expliqué à ce sujet. Il a indiqué que c’était la première fois que le dispositif avait été activé pour autre chose qu’un désastre naturel.
Facebook est devenu un endroit où les gens peuvent partager des informations et être informés de la situation de leurs proches. […] Il y a une première fois à tout, même dans des moments aussi sensibles, et pour nous ce fut Paris.
Il faudra maintenant que la firme décide quand utiliser ou pas ce nouveau dispositif. Le commentaire de Schultz ne laisse cependant pas entendre clairement qu’il aurait fallu l’activer pour les évènements de Beyrouth. Il semble inclure la ville libanaise dans « ces autres endroits du monde, où la violence est plus courante, et que des terribles choses arrivent à une fréquence hélas plus élevée. »
Durant une crise comme une guerre ou une épidémie, le Safety Check ne sera vraiment utile pour les gens puisqu’i n’y a à pas un véritable début (ou une fin) de l’évènement. Il est hélas impossible de savoir quand quelqu’un est vraiment en sécurité. […] Nous voulons que cet outil soit disponible à chaque fois qu’il peut aider. Nous apprendrons beaucoup des retours de ce lancement.
Mark Zuckerberg, PDG de la firme a également tenu à s’exprimer sur l’utilisation de cette fonction. Il s’est voulu un peu plus évasif puisqu’il a déclaré que Safety Check servirait désormais aux catastrophes humaines en général.
De nombreuses personnes ont demandé, à raison, pourquoi nous avons activé Safety Check pour Paris mais non pour les attentats de Beyrouth ou d’autres villes. Jusqu’à hier, notre politique était d’activer Safety Check uniquement pour les catastrophes naturelles. Nous avons modifié cela et nous prévoyons désormais d’étendre Safety Check aux catastrophes humaines qui arriveront dans le futur.
Espérons qu’elle puisse être utile au plus grand nombre.
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“se situant à proximité d’un danger”… Mouai… à 250Km, on est encore proche du danger…
opportunisme.com
débile.com
trouducul.com?
Espérons que nous n’ayons plus jamais à utiliser ce dispositif en fait, non ?
Il l’avait lancé avant en Colombie… mais tout le monde s’en tape des pays non ‘industrialisés’… tout comme les attentats au Liban qui n’intéresse personnes…
Pareil pour moi à 700 km. bon je veux bien qu’ils se basent sur l’IP pour les box ( et en tant que non dégroupé avec ip dynamique, je peux être localisé n’importe où), vu qu’il n’y a pas de GPS sur ma tour, mais sur mon smartphone avec GPS l’Appli sait forcément où je suis puisque j’ai des pubs locales sur facebook.
faut bien un début à tout,
alors je crois que quand on a des réactions aussi négatives, à un moment donné, faut peut être penser à aller consulter.
et sérieusement…