Pour en revenir au sujet, Netflix s’est donc penché sur ce problème universel, en réalisant une étude auprès de parents dans sept pays (France, États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie, Brésil et Mexique). L’étude démontre ainsi que 61% des parents sont confrontés aux stratagèmes de leurs bambins pour retarder l’heure du coucher. Et à ce jeu, les français s’en sortent plutôt bien puisqu’ils mettent en moyenne 12,3 minutes pour coucher leurs enfants, contre 17,5 minutes pour la moyenne mondiale, et 19,3 minutes pour les États-Unis.
Parmi les excuses les plus utilisées des enfants on retient :
– Ceux qui réclament toujours plus de temps « Encore 5 minutes !» (42%)
– Ceux qui ont de soudaines envies « J’ai soif » / « J’ai faim » (41%)
– Ceux qui jouent sur la corde sensible « Je t’aime maman/papa » (33%)
Et les excuses ne manquent pas de créativité :
– « Je n’aime pas voir l’intérieur de mes paupières »
– « Je dois me marier avec le chat »
– « Un ours en peluche est perdu dans la maison, je l’entends pleurer, il faut le retrouver »
– En France, l’heure du coucher est un rêve devenu presque réalité : la France est non seulement le pays où les enfants vont le plus souvent se coucher à l’heure prévue (5,1 jours par semaine en France contre 4,8 jours par semaine au niveau mondial), mais les parents sont également ceux qui passent le moins de temps à les mettre au lit (12,3 minutes contre 17,5 en moyenne).
– Les enfants brésiliens sont les meilleurs négociateurs au moment d’aller au lit : les parents brésiliens reconnaissent plus facilement que les tactiques de leurs enfants pour retarder l’heure du coucher fonctionnent « souvent » (52 % contre 44 % au niveau mondial). Les enfants de ce pays utilisent encore plus la technique «encore 5 minutes » (51 % contre 42 % au niveau mondial).
– Les enfants mexicains sortent les excuses les plus inattendues : les parents mexicains reconnaissent plus facilement qu’ils abandonnent la lutte à cause des stratégies adorables qu’ils utilisent pour ne pas aller se coucher (60 % contre 41 % au niveau mondial).
– Les parents britanniques incitent les enfants à aller se coucher par la ruse : bien qu’ils ne l’admettent pas facilement, un tiers des parents britanniques reconnaissent que l’un des moyens les plus rapides pour mettre leurs enfants au lit est d’utiliser le chantage (33 % contre 28 % au niveau mondial), qui comprend, parmi les tactiques les plus souvent utilisées, l’opportunité de veiller plus tard le week-end (30 % contre 29 %) ou un échange contre de la nourriture (21 % contre 18 %).
– Les parents australiens sont moins susceptibles de contourner les règles du coucher : les parents australiens font partie de ceux qui sont les moins flexibles sur l’heure du coucher, et qui ne font jamais de compromis (26 % contre 21 % au niveau mondial).
– Avertissement aux enfants canadiens, n’essayez rien de mignon : les parents canadiens sont moins sensibles aux flatteries de leurs enfants visant à reculer l’heure du coucher (61 % contre 51 % au niveau mondial).
– Les États-Unis sont ceux qui luttent le plus afin de mettre leurs enfants au lit : les enfants américains sont les plus susceptibles d’inventer des tactiques créatives pour gagner du temps avant d’aller au lit (66 % contre 61 % au niveau mondial). Ce sont d’ailleurs les parents qui passent le plus de temps à les mettre au lit (19,3 minutes contre 17,5 minutes au niveau mondial).
Pour autant, 87 % des parents reconnaissent quand même que le dernier câlin à leur enfant fait partie des meilleurs moments de leur journée !
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Oui enfin 1 écran avant d’aller au lit , y a rien de pire pour que le gamin est des difficulté à trouvé le sommeil ensuite.