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Et si le Web était conscient ?

Quand les neurosciences et la philosophie se rejoignent pour parler de technologie, ça peut donner lieu à des articles un peu long mais qui valent le…

Quand les neurosciences et la philosophie se rejoignent pour parler de technologie, ça peut donner lieu à des articles un peu long mais qui valent le coup d’être lus. C’est le cas d’un article daté du 1er octobre dans les colonnes du Huffigtonpost, un article qui nous parle d’une théorie soutenue par de plus en plus de scientifiques (pas forcément tous issus des neurosciences) et qui a le mérite de nous faire réfléchir un peu.

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La TII, puisque c’est le nom de cette théorie, essaye en fait de calculer le degré de conscience des êtres vivants. Tout ceux qui ont fait un peu de philosophie avant le bac ont certainement parlé de conscience à un moment ou à un autre. La question de savoir si telle ou telle espèce est consciente, mais aussi de savoir ce qu’est la conscience, sont des questions qui habitent l’Homme depuis des siècles. La conscience existe, et l’espèce humaine l’est certainement. Mais qu’en est t’il du chat de Mme Michut ? Beaucoup vous diront que lui aussi est conscient (même si cela dépend de beaucoup de chose, des croyances de chacun notamment). Mais dans ce cas, qu’en est t’il de la coccinelle qui se trouve sur le balcon de Mme Michut ?

La TII propose donc de voir la conscience comme une valeur mesurable et quantifiable, s’affranchissant de la vision assez binaire que nous avons généralement d’elle.

“Comme un ordinateur, le cerveau enregistre et traite des informations. Mais c’est la manière dont celles-ci sont partagées dans l’ensemble des réseaux cérébraux qui génère une expérience consciente aussi riche et aussi puissante.”

“Des tas de choses différentes se passent dans des endroits très éloignés les uns des autres. Et pourtant, nous percevons tout cela comme une même expérience consciente et unifiée. Selon la TII, cette expérience unifiée repose sur la capacité du cerveau à fusionner (ou intégrer) en un tout cet afflux d’informations sensorielles.”

Ce que nous explique l’article, c’est que l’on peut considérer comme conscient n’importe quel ensemble capable d’assembler de l’information en provenance de plusieurs endroits pour créer une sorte de ressenti. C’est le cas de notre cerveau dont une partie s’occupe du sens de la vue et une autre du sens du toucher. C’est l’ensemble de ces informations qui nous permettent d’être conscient de ce qui se passe autour de nous.

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Et c’est là que cela devient intéressant, certains parmi vous auront peut être déjà fait le rapprochement, mais :

“les êtres humains ne passent-ils pas leur temps à échanger des informations via un réseau global d’ordinateurs, qui enregistrent et intègrent collectivement des informations de manière complexe?”

Le scientifique Christof Koch résume d’ailleurs plutôt bien la situation d’internet du point de vue de la TII :

“Réfléchissons à la création la plus vaste et la plus complexe du genre humain: internet. Celui-ci est composé de milliards d’ordinateurs reliés par des fibres optiques et des câbles en cuivre, qui créent des connexions spécifiques grâce à des protocoles de communication ultrarapides. Chacun de ces processus est lui-même composé de quelques milliards de transistors. Internet doit avoir en tout environ 10 puissance 19 transistors, soit l’équivalent du nombre de synapses dans les cerveaux de 10 000 personnes. Par conséquent, en nombre de composants, il dépasse largement n’importe quel cerveau humain. Internet a-t-il une certaine forme de conscience? Il n’y a, aujourd’hui, pas de réponse à cette question. C’est cependant tout à fait concevable.”

Alors bien sûr, on peut considérer que cette théorie est un peu, voir complètement tirée par les cheveux, mais l’idée n’en reste pas moins amusante et intéressante. D’un point de vue scientifique, considérer que internet pourrait devenir une entité consciente dont nous serions des petits éléments, un peu à la manière des neurones, laisse envisager que la conscience puisse s’étendre dans l’infinité de l’espace ou dans un atome (qui est composé de plusieurs quarks que l’on ne peut dissocier). La seule limite étant la complexité de l’information et la présence de cette dernière.

Bon, j’admets que c’est un concept qui peut paraître un peu étrange, mais c’est aussi une des seules théories qui donne à la conscience une explication scientifique. Pour ceux qui voudraient lire l’article d’origine en entier, ce que je ne peux que conseiller, il est disponible sur cette page. Et vous ? Qu’est ce que vous pensez de cette théorie, délire de scientifique sous LSD ou réelle théorie plausible et sérieuse ?

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9 commentaires
  1. “un atome (qui est composé de plusieurs quartz que l’on ne peut dissocier)”

    C’est pas plutôt des quarks?

  2. il y des difference entre stocker les information et traiter les information, comme une voiture, le moteur est alimenté en carburant, internet a le carburant, mais le moteur n’est pas la
    nous on a le moteur, mais pas le carburant

    1. Pourtant l’information n’est pas statique sur internet : elle est lu, modifié, partagé, contesté, sauvegarder. Elle va généré des réactions et se propager de réseau a réseau. Le moteur de traitement d’Internet, c’est nous. Oui, internet est conscient. Un bonne exemples ce sont les communauté telle que reddit qui vont récupérer une info sur une autre partie du net , généré un avis dessus et potentiellement, les utilisateurs de reddit vont repartager leurs trouvailles sur facebook, le plus souvent avec un commentaire qui témoigne de leur traitement de l’info.
      Pas oublié non plus les bot qui font la même chose (partage, commentaires, sauvegarde) automatiquement. N’inclue a la fois les crawler comme Google ou les bot twitter.

  3. Merci pour l’info, je vais plutôt aller lire directement le vrai article, ce résumé paraphrasant, lourdingue et bourré de fautes m’énerve trop pour que j’y passe 10 secondes de plus.

  4. Simple délire. Déjà Les connexions ultra rapides entre les machines c’est du rêve et attention grande nouvelle, ces machines ne communiquent pas entre elles ou simplement des bribes d’informations.
    Et qui plus est, une machine ça fait ce pour quoi c’est programmé. Le délire de l’IA pervertie qui détruit le monde c’est mignon mais c’est surtout un cliché banal de série z ou films approchant.
    Rien n’a été programmé au niveau d’internet qui puisse faire une réflexion à partir d’informations des différents ordinateurs du réseau.
    Donc au choix ils feraient mieux de dire que leur définition est obsolète plutôt que “le web est vivant”. Surtout qu’en plus de base ils partent de trucs complètement aberrants.
    “Hey! Et si on disait que tous les ordinateurs connectés à internet communiquent entre eux super vite et toutes les informations qu’ils ont sans distinction!” “waaaaa. Trop fifou”

  5. La Machine qui se met à penser, donc à douter d’elle-même … demandera, comme le double de l’Oncle Picsou, à continuer à fonctionner auprès de son créateur !… Et comme celui-ci est radin, çà promet des étincelles !… ( C’était un épisode dans un “Picsou-Poche” des années 70, il me semble … ) . Depuis , malgré la ” Révolte sur la Lune” de Robert Heinlein ou les “Terminator” , l’ordinateur continue à assembler ses 1 et ses 0 !… Auparavant, le physicien Jean Charon avait placé l’intelligence dans les électrons et Asimov avait recruté les positrons pour ses robots ….

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