“Vivendi annonce aujourd’hui que, dans le cadre du placement de ses liquidités, il détient respectivement 6,6 % et 6,2 % d’Ubisoft et de Gameloft, deux sociétés françaises au savoir-faire mondialement reconnu dans les jeux vidéo.
Cela représente l’acquisition sur le marché de 7,36 millions d’actions Ubisoft pour un montant de 140,3 millions d’euros et de 5,24 millions d’actions Gameloft pour un montant de 19,7 millions d’euros.”
Ubisoft et Gameloft ont par ailleurs réagi à cette participation non sollicitée dans un communiqué aussi concis que froid. L’éditeur des Assassin’s Creed et des Lapins Crétins y rappelle que c’est son indépendance qui lui a permis de se hisser à la 3e place des éditeurs de jeux vidéo dans le monde.
Les fondateurs d’Ubisoft que sont les frères Guillemot ne possèdent que 10 % d’Ubisoft. De surcroît, les actions de l’entreprise sont particulièrement éparpillées sur différents fonds d’investissement anglo-saxons ce qui rend l’entreprise particulièrement sensible aux acquisitions agressives.
Il n’est ainsi pas à exclure que Bolloré ait des ambitions plus grandes sur l’éditeur. En 2012, l’homme d’affaires est parvenu à se faire nommer PDG de Vivendi alors qu’il ne possédait que 2,5 % des parts de l’entreprise.
Ce n’est pas la première fois qu’Ubisoft est confronté à une offre non sollicitée. En 2004, Ubisoft a subi un rachat agressif de presque 20 % de leur capital par leur concurrent Electronic Arts, premier éditeur non constructeur en terme de bénéfices. L’éditeur américain a finalement décidé de revendre ses parts 6 ans plus tard.
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