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Pas de sauf-conduit médical pour Julian Assange

C’est non. Le Royaume-Uni refuse d’accorder un sauf-conduit médical à Julian Assange pour lui permettre d’effectuer une IRM suite à une « forte douleur » à…

C’est non. Le Royaume-Uni refuse d’accorder un sauf-conduit médical à Julian Assange pour lui permettre d’effectuer une IRM suite à une « forte douleur » à l’épaule.

Si Julian Assange a toujours la vie sauve, réfugié depuis trois ans dans l’ambassade d’Équateur à Londres, sa santé est celle d’une personne vivant recluse.

« Le fait est qu’il y a un danger que sa santé physique et mentale se détériore en restant enfermée dans un espace réduit sans pouvoir faire de l’exercice à l’air libre. Cela compliquerait la santé de quiconque », déclarait le président équatorien Rafael Correa en 2012.

En l’occurrence, le fondateur de Wikileaks aurait besoin d’une IRM prescrite par un médecin venu l’ausculter suite à une lésion à l’épaule droite, précise le ministre des Affaires Étrangères équatorien, Ricardo Patiño.

« Nous avons sollicité le gouvernement britannique afin qu’il octroie un sauf-conduit pour raison strictement humanitaire, en coordination avec le gouvernement équatorien, afin que Julian Assange passe une IRM », a-t-il fait savoir lors d’une conférence de presse. Mais le gouvernement britannique lui a opposé une fin de non-recevoir. Enfin, pas tout à fait :

« La réponse que nous avons reçue du Royaume-Uni est qu’il peut sortir de l’ambassade à tout moment et pour toute aide médicale que ce soit, mais que le mandat d’arrêt européen de Julian Assange reste en vigueur », a précisé le chef de la diplomatie.

En effet, Julian Assage est toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt délivré par la Suède pour le viol d’une Suédoise en 2010 (le non-port du préservatif alors qu’il avait d’autres partenaires sexuelles).

Mais Assange refuse de se rendre en Suède de peur d’être ensuite extradé vers les États-Unis qui espèrent pouvoir le juger pour la publication des War Logs d’Irak et d’Afghanistan mais aussi la diffusion de plus de 250 000 câbles diplomatiques américains.

Si le Royaume-Uni a levé la surveillance policière permanente devant l’ambassade, devenue trop coûteuse et « plus proportionnée », il n’entend pas pour autant lui accorder la moindre faveur, « l’opération pour arrêter Julian Assange continue » avait alors précisé Scotland Yard.

« Nous ne demandons pas de sauf-conduit pour qu’il vienne en Équateur. Nous demandons un sauf-conduit spécial de seulement quelques heures afin qu’il passe l’IRM et revienne », a assuré Patiño. Revenant ainsi sur ses déclarations prononcées plus tôt dans la journée à la télévision d’État Gama estimant que le Royaume-Uni devait accorder un sauf-conduit à Julian Assange afin qu’il « puisse bénéficier du droit d’asile que (Quito) lui a octroyé, comme il se doit dans une relation internationale respectueuse ».

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4 commentaires
  1. Assange n’a pas envie d’aller se faire soigner à Guantánamo !… ( Pas plus que moi, d’ailleurs ! )

  2. Je me demande comment va finir cette histoire. Je n’imagine pas le calvaire que sa doit être de vivre 3 ans reclus dans un bâtiment sans possibilité d’en sortir… Et là avec complication médicale, sa ne va pas arranger les choses. Et vu que la communauté international s’en mêle… Assange et Snowden payent le prix fort d’attaquer de front les États-Unis.

  3. La Grande-Bretagne préfère aider les dictateurs sud-américains, les assassins et les voleurs comme Pinochet à se sauver. Pour Assange pas de pitié!

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