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Le Concorde va-t-il renaître de ses cendres ?

Une bande d’enthousiastes réunis au sein du Club Concorde veut faire renaître le fameux avion supersonique, dont la carrière s’est arrêtée en 2003 après une série…

Une bande d’enthousiastes réunis au sein du Club Concorde veut faire renaître le fameux avion supersonique, dont la carrière s’est arrêtée en 2003 après une série d’incidents (dont un terrible crash en 2000).

D’anciens pilotes de l’avion, des voyageurs et des membres d’équipage ont bien l’intention de restaurer deux Concorde. L’argent récolté au fil des années auprès d’investisseurs privés est suffisant pour ouvrir une attraction touristique à Londres, ainsi que permettre à un appareil de voler pour des shows et des transports privés.

Le Club Concorde, fort de son compte en banque de 160 millions de livres (environ 220 millions d’euros), compte racheter deux avions mis au repos forcé dans des aéroports parisiens. Le Concorde qui serait localisé à Londres en tant que musée (entrée de place : 16 livres), offrirait un restaurant avec les mêmes plats que ceux servis à l’origine !

Quant au second Concorde, celui capable de voler, il pourrait être de nouveau en service d’ici 2019. L’attraction londonienne ouvrirait elle en 2017.

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9 commentaires
  1. Très bonne initiative je trouve. C’était quand même le fleuron de l’industrie aéronautique française pendant des années.

  2. Ça serait vraiment formidable de voir voler de nouveau ce bel oiseau blanc, mais c’est quand même malheureux que ce soient des fonds privés qui permettent de telles perspectives. Encore un fleuron technologique que la France laisse échapper…

    1. Le problème avec cet oiseau, ce n’est pas de voler, mais d’atterrir et de décoller sans éclater son train d’atterrissage, et d’arriver à correctement refroidir le carburant qui circule dans le fuselage.

    2. Oui c’est malheureux en effet. Mais il n’est pas le seul : coté hélicoptères, le X3 a fait son coup d’éclat avant d’être rangé dans un musée.
      C’est dommage de ne pas réussir à obtenir des produits plus aboutis en partant de démonstrateurs technologiques aussi prometteurs, et je crois que c’est bien un défaut francais/européen et pas seulement dans l’aéro.

  3. Ce n’est pas le crash de Gonesse qui a arrêté le programme Concorde, c’est simplement qu’il est devenu non rentable avec l’arrivée de la nouvelle concurrence (low-cost, moteurs moins gourmands…). Donc avec le même avion et une clientèle similaire, je ne vois pas ce qu’il le rendrait magiquement de nouveau rentable… Mais bon, ce n’est pas mon argent, et ça ferait plaisir de voir ce bel avion voler de nouveau.

  4. Les groupes d’hurluberlus annonçant un retour en vol de Concorde en exploitant la crédulité du public et des journalistes sont presque un “marronnier” dans la presse d’Outre-Manche.

    Un “Save Concorde Group” a bien prétendu refaire voler un Concorde (en utilisant celui du musée de l’Air du Bourget, déjà…) pour la cérémonie d’ouverture des JO de 2012. On a vu le résultat ! Bernique !

    Un petit lien pour remettre les pendules à l’heure :

    http://www.museeairespace.fr/newsletter-b/dementi-les-concorde-du-musee-de-lair-et-de-lespace-ne-sont-pas-a-vendre/

  5. Autant mettre son argent pour développer le ZEHST au lieu de ressortir un avion qui soufflera bientôt sa 47ème bougie…

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