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Google et Twitter courent après Facebook et Instant Articles

Google et Twitter accentuent la pression et marchent dans les pas de Facebook avec leur nouveau projet visant à accélérer l’affichage des pages internet mobile. C’est…

Google et Twitter accentuent la pression et marchent dans les pas de Facebook avec leur nouveau projet visant à accélérer l’affichage des pages internet mobile.

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C’est peu dire que Google et Twitter marchent main dans la main depuis plusieurs mois. Après avoir renforcé leur partenariat fin août autour de la recherche, les deux géants du web marquent le pas dans le mobile et s’allient dans un nouveau projet révélé par Re/Code et axé sur l’affichage rapide des pages web qui sera lancé cet automne. Ainsi, les éditeurs qui le souhaitent pourront voir leurs pages s’afficher plus rapidement sur les terminaux mobiles (depuis la timeline Twitter ou Search de Google), évitant les longues secondes de chargement, parfois décourageantes.

Cela ne vous rappelle rien ? L’amélioration de “l’expérience utilisateur” exigée par Facebook qui a abouti à Instant Articles. C’est également une réponse à Snapchat/Discover et Apple/News App.

Si Facebook parie depuis un moment sur le mobile, secteur d’avenir, en croissance constante, riche d’opportunités et très lucratif en termes de revenus publicitaires, Google et Twitter ne comptent pas laisser passer le train. D’autant que Facebook génère désormais plus de trafic vers les médias US que Google.

Mais à la différence de Facebook, les deux firmes n’hébergeront aucun contenu : lorsque l’internaute clique sur un lien, une version en cache du contenu lui sera présentée. Par ailleurs, les éditeurs auront la main sur les annonces intégrées afin de pouvoir monétiser leurs contenus, comme le précise Re/Code.

Google souhaite ainsi éviter toute critique concernant ses pratiques, notamment celle qui voit des morceaux d’articles apparaître dans les résultats de recherche ou dans Google News. Plusieurs médias sont de la partie, dont The Guardian et le New York Times.

Le projet sera open source, contrairement à celui de Facebook, les deux géants du web souhaitent ainsi voir leur outil adopté par un maximum d’entreprises high-tech. Une flèche de plus décochée en direction de Facebook.

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