L’idée de Square Enix, c’est de donner la possibilité à chacun de choisir ses bonus de précommande (artbook, bande dessinée, mission supplémentaire…). Rien de fou jusque là, sauf que ces bonus se débloqueront à mesure que le nombre de précommandes grandira. Si personne ne précommande le jeu, vous n’obtiendrez que le niveau 1 des bonus (3 packs au choix avec des skins, le pistolet d’Adam, des grenades, des munitions…). A contrario, si nous sommes 1 million à précommander Mankind Divided, on aura droit à une sortie anticipée de 4 jours (sa sortie est pour l’heure calée au 23 février).
À vrai dire, il n’y a rien de réellement scandaleux là-dedans, du moment que tous ces “bonus” ne sont qu’incitatifs et dispensables, mais ils sont symptomatiques de la place du marketing dans l’industrie d’aujourd’hui, une place qui submerge parfois même la communication sur le jeu et ses mécaniques.
La présentation des éditions Collector et/ou DLC fait aujourd’hui l’objet d’une communication de plus en plus en amont dans le développement du jeu. Chez Square Enix aussi, avec Hitman, on a entendu parlé du modèle économique/de développement de contenu avant même d’avoir un aperçu des ambitions de IO Interactive pour ce nouvel opus.
“Quelle époque” aurait dît mes aïeux.
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