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Les données provenant d’un trou noir supermassif seront stockées sur les disques durs remplis à l’hélium

Filiale du groupe Western Digital, HGST a annoncé que le projet de télescopes spatiaux EHT (Event Horizon Telescope) s’appuiera sur ses disques durs Ultrastar HelioSeal pour…

Filiale du groupe Western Digital, HGST a annoncé que le projet de télescopes spatiaux EHT (Event Horizon Telescope) s’appuiera sur ses disques durs Ultrastar HelioSeal pour stocker les données d’imagerie provenant du trou noir supermassif Sagittarius A*. Les disques durs de HGST sont les premiers et les seuls dans le monde à être remplis à l’hélium. Les disques Ultrastar hermétiques utilisés pour le réseau de télescopes EHT constituent une avancée dans les technologies de stockage, se traduisant par une capacité accrue et une consommation électrique réduite, comparativement aux disques durs classiques remplis d’air. La technologie propriétaire HelioSeal permet en outre aux dispositifs de stockage créés pour le projet EHT de capter des données à haute altitude, ce que les disques durs traditionnels ne sont pas en mesure d’assurer.

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Avec une masse quatre millions de fois supérieure à celle du soleil, le trou noir Sagittarius A* se trouve au centre de la Voie Lactée, où les gaz et la poussière obscurcissent toute vision en lumière optique. Les ondes radio peuvent cependant se diffuser librement depuis les profondeurs du puits de gravité de Sagittarius A* et parcourir quelque 25 000 années-lumière en direction de notre Terre, où les antennes radio les plus vastes et les plus sensibles peuvent capter les signaux provenant de l’horizon des événements de ce trou noir supermassif en utilisant des enregistreurs de données personnalisés à haut débit. Cette technique, désignée Interférométrie à Très Longue Base (VLBI), permet de croiser les enregistrements obtenus sur le continent américain, dans l’Antarctique, à Hawaï et en Europe, et permettra bientôt de fournir une représentation visuelle du trou noir. En levant le doute sur l’ombre portée sur le gaz chaud tombant dans le trou noir, le réseau de télescopes EHT sera en mesure de tester les théories avancées par Albert Einstein et, pour la première fois, de capturer visuellement la toute première image d’un trou noir.

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5 commentaires
  1. Vu qu’il est impossible à la lumière de s’échapper d’un trou noir, il va falloir m’expliquer comment on peut “capturer visuellement la toute première image d’un trou noir.”.

    1. Ben en utilisant l’Interférométrie à Très Longue Base. C’est dit un peu plus haut dans la phrase. Pour les explications, google c’est ton pote.

      1. Et comme dirait Stephen Hawking, “Blrlrlrlrlrllrllr baaaaaarrrr mljopijnj”.

        Merci c’était Kad, c’est tout pour moi!! Merci!!

  2. “Les ondes radio peuvent cependant se diffuser librement depuis les profondeurs du puits de gravité de Sagittarius A* ” ?!?! C’est nouveau ça. Mince, il faut revoir la théorie de la relativité selon le journal du geek. C’est surtout un peu n’importe quoi ! On aura compris bien sur que NON, les ondes electromagnétiques ne peuvent pas plus sortir d’un trou noir sous forme de lumière comme sous forme d’onde radio.

  3. Ce qu’ils vont capter ce sont les sursauts d’ondes électromagnétiques des gaz qui tombent dans le trou noir.

    Et ils ne vont pas “capturer visuellement la toute première image d’un trou noir”, mais l’image de son environnement, dans lequel il y aura une tâche sombre, qui sera “l’ombre” du trou noir.

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