Beaucoup de jeux ne dévoilaient rien de plus que les images de l’E3, mais ce n’était pas le cas pour tous les éditeurs. Voici les impressions (à la volée) que nous ont laissées dix autres jeux croisés lors du fameux salon allemand.
Unravel
Bien qu’il soit produit par un géant du secteur, Unravel a gardé tous les atouts d’un bon indé. Doté d’une superbe réalisation, le titre des Scandinaves de Coldwood a su garder une fraicheur et une sensibilité très agréable. Très reposant, il ne se repose pas non plus sur ses lauriers, puisqu’il semble proposer quelques intéressantes mécaniques de gameplay. Yarny, le héros laisse toujours trainer derrière lui le fil de laine rouge qui le compose, ce qui l’oblige à en trouver toujours plus. Il faudra donc revenir sur ses pas quand le Graal se trouve à quelques pas, mais que vous ne pouvez pas l’atteindre. On a très hâte d’y jouer plus longuement. Aucune date n’a été communiquée pour l’instant.
Homefront : The Revolution
Le FPS de Deep Silver était difficile à rater tant le stand était massif. Victime d’un développement houleux, ce nouvel Homefront affiche une réalisation solide, bien que très teintée de gris. Manette en main, nous n’avons pas pu explorer toutes les facettes du gameplay, mais l’ensemble a laissé une impression de déjà-vu. On pense notamment à ces points de contrôle que la résistance (dont vous faites partie) doit sécuriser pour débloquer des items en tout genre. Une méthode que les gamers connaissent un peu trop dernièrement (notamment via Far Cry et Assassin’s Creed), et qu’on espère anecdotique pour le reste de l’histoire. On a également pu noter une customisation poussée des armes et un open-world qui permet l’utilisation de véhicule comme des deux-roues. Des ajouts sympathiques, mais on espère que le tout sera plus enlevé.
Just Cause 3
Just Cause 3 a une nouvelle fois l’intention de tout faire sauter, et s’est doté du moteur graphique adéquat. Le jeu est beau et fluide, mais le cœur du gameplay ne semble pas avoir changé d’un iota. Le scénario lorgne toujours vers le grand-guignolesque, mais l’ensemble ne semble pas apporter plus qu’une grosse mise à jour du deuxième épisode. Des mini-jeux ont été ajoutés çà et là et devrait donner du grain à moudre aux amateurs. Ceux qui n’adhéraient pas avant ne changeront pas d’avis pour autant.
Endless Space 2
Après un premier opus réussi, les Français d’Amplitude reviennent avec un épisode encore plus poussé. On sent que le studio à l’intention de développer l’histoire et le lore afin que cet univers soit plus accessible aux néophytes. Une excellente idée tant les mécaniques de jeu semblent bien huilées. Un titre visuellement abouti, s’adressant aux joueurs patients qui aime gérer tout de A à Z. Ceux-là trouveront probablement le jeu le plus chronophage de l’année.
Mother Russia Bleed
Les petits gars de Devolver n’auraient raté la gamescom pour rien au monde et on les comprend. Mother Russia Bleed fait hommage aux beath them all à l’ancienne, tout en étant bien plus sombre qu’un Streets of Rage. Le titre en pixel art nous fait voyager à travers une Russie déglinguée, qui en a visiblement après votre peau. Jouable à quatre, il propose de se fritter joyeusement contre toute une faune de joyeux lurons (junkies, fétichistes du cuir, soldats ivres…) sur une bande-son qui s’annonce une nouvelle fois endiablée. On peut dire que c’est signé !
Shadow Warrior 2
Lo Wang est de retour après l’accueil chaleureux accordé au reboot sorti il y a deux ans. Le gameplay n’a pas beaucoup changé, mais le déplacement dans un open-world permet d’aborder différemment les combats, qui alternent toujours entre armes à feu et corps à corps. On note également l’arrivée d’un mode multijoueur qui permettra de parcourir l’aventure à deux. Cela ne sera pas de trop vu les 40 types de monstres qui vous attendent. Heureusement, nos deux gaillards pourront compter sur un arsenal de presque 80 armes. Plus beau, plus rapide, plus complet… Ça devrait saigner méchamment.
EVE Valkyrie
Testé avec la dernière version de l’Oculus Rift, le shooter spatial prend une toute autre dimension ! Les graphismes sont impressionnants et l’immersion est totale. On reste sur du dogfighting classique et nerveux, mais on est forcément transporté par la réalité virtuelle, qui prend tout son sens ici. Un titre simple, qui pourrait devenir le parfait jeu de transition vers l’Oculus ou le Project Morpheus (EVE Valkyrie est compatible avec les deux).
Kingdom Come: Deliverance
Présenté comme le premier RPG ultra réaliste à la première personne, le kickstarter réussi de Warhorse Studios entend bien nous plonger dans un univers médiéval poussé, situé au cœur du royaume de Bohême (l’actuelle République Tchèque) du XVe siècle. L’histoire s’inspire d’ailleurs de véritables faits historiques de l’époque. Nous n’avons pas pu en voir beaucoup, mais le moteur graphique est plutôt convaincant, notamment en ce qui concerne la végétation. Le système de combat est assez touffu, et demande un peu d’entrainement, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose. Mais le tout paraissait encore très vide. Espérons donc que le parti pris réaliste ne rende pas l’ensemble trop terne ou répétitif. Mais les développeurs ont encore pas mal de temps, puisque le jeu n’est pas prévu avant le courant de l’année 2016. Ce Witcher sans magie arrivera t-il à se démarquer ?
Mad Max
On avait déjà parlé du prochain blockbuster de Warner Bros dans nos récentes impressions, mais Mad Max confirme son statut de jeu solide. Si le jeu ne suit pas l’histoire du film, la direction artistique est très respectueuse de l’univers du Guerrier de la route. Le gameplay plutôt nerveux varie entre Road Rage et Batman Arkham Knight pour les confrontations à pied. Le tout est certes connu des joueurs, mais les nombreuses petites cut-scenes qui segmentent les missions devraient rendre la campagne solo particulièrement agréable à suivre. Espérons simplement que les missions ne se répètent pas trop. On vogue en terrain connu, mais on tient peut-être là un des gros titres de la fin d’année.
Tacoma
Après s’être fait connaitre grâce à Gone Home, le studio Fullbright Company se tourne vers les étoiles avec Tacoma. Le titre reprend les codes de son ainé, et privilégie l’exploration et la narration sur le gameplay. En résulte un titre mystérieux, qui demande de prendre son temps afin de comprendre toute l’histoire. Vous incarnez Amy Ferrier, une astronaute qui tente de comprendre pourquoi elle retrouve la station Tacoma complètement désertée. Seul Odin, l’intelligence artificielle, semble en savoir quelque chose… On a hâte de découvrir le fond de l’affaire.
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