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Vous vous plaignez de vos conditions de travail ? Vous devriez jeter un œil à celles de Konami

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Le quotidien économique japonais Nikkei a sorti un papier sur la culture d’entreprise au sein de Konami. Mais si, vous savez ? La société qui a…

Konami Brazil

Le quotidien économique japonais Nikkei a sorti un papier sur la culture d’entreprise au sein de Konami. Mais si, vous savez ? La société qui a intelligemment mis à la porte une des figures les plus emblématiques du jeu vidéo alors qu’elle était en train de s’associer avec un des maîtres du fantastique au cinéma pour créer un nouvel épisode d’une des licences les plus appréciées du survival horror. Et il semblerait bien que l’entreprise ne brille pas plus dans les conditions de travail de ses employés que dans les décisions qu’elle prend.

Ainsi, Nikkei expliquerait que le studio anciennement connu sous le nom de Kojima Production s’appellerait désormais « Number 8 Production Department ». Les ordinateurs de cette branche n’auraient tout simplement pas accès à internet et seraient uniquement capables d’envoyer des messages en interne.

Nikkei note également que les employés qui partent en pause déjeuner doivent pointer à leur départ et à leur retour. Ceux qui prennent trop de temps voient leur nom annoncé par un haut-parleur dans les locaux de l’entreprise. Par ailleurs, les caméras de surveillance ne seraient pas là pour veiller à la sécurité du personnel, mais bien pour vérifier les déplacements des employés.

Quant aux adresses mail de la grande majorité des employés de l’entreprise, elles sont régulièrement changées aléatoirement. Kotaku, qui rapporte l’histoire, explique que cette mesure existe depuis des années pour éviter que les chasseurs de têtes puissent rentrer trop facilement en contact avec les talents de l’entreprise.

Les développeurs qui ne seraient plus assez performants ou utiles en tant que tel, seraient réaffectés à la sécurité, à l’entretien des clubs de fitness que possède l’entreprise ou encore ouvrier dans les usines de patchinko (sorte de mélange entre flipper et machine à sous japonais). Cela concerne aussi bien les employés les plus jeunes, que les vétérans qui ont eu à produire des titres emblématiques de l’éditeur.

Enfin, dernière anecdote terrifiante, un ancien employé de Konami a annoncé avoir obtenu un nouveau travail dans une autre société sur Facebook. Tous les salariés encore dans l’entreprise qui ont eu l’outrecuidance de « liker » le statut ont été dispersés dans cette dernière.

Il semblerait que cette politique salariale se soit dégradée à partir de 2010, après que le jeu mobile Dragon Collection soit devenu un carton. Devant le fait que ce petit jeu rapporte énormément avec un tout petit budget, le regard de l’entreprise sur sa production plus traditionnelle à largement changé.

Dans l’attente d’une réaction officielle de Konami, on commence à comprendre un peu mieux pourquoi Kojima a décampé.

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