De nombreux signataires, dont Elon Musk et Stephen Hawking, réclament l’interdiction des armes autonomes dans une lettre ouverte rédigée à l’occasion d’une conférence internationale sur l’intelligence artificielle.
Musk et Hawking continuent d’exprimer leurs inquiétudes au monde entier concernant l’avenir de l’IA dans le domaine militaire. Dans une lettre publiée à l’occasion de l’IJCAI, les 1000 signataires de la lettre craignent tous la même chose : que les États se lancent dans une course à l’armement. Après la poudre à canon et l’arme nucléaire, nous voici arrivé à l’ère des robots tueurs. Une avancée inévitable, pour de nombreuses personnes.
En effet, les robots s’avèrent plus simples à produire et à entretenir que des armes nucléaires. De plus, leur propagation en ferait apparaître sur les marchés noirs. Auxquels cas, de nombreuses personnes ou groupes mal intentionnés pourraient s’en servir. “Nous sommes certains que les armes robotiques ne sont pas bénéfiques pour l’humanité” scande la lettre.
Un problème imminent d’après la lettre, puisque nous serions déjà capables de créer sans soucis dans les prochaines années, et en masse, de telles machines. Par ailleurs, l’ONU se penche sur la question depuis un bon bout de temps. L’année dernière, un débat avait été organisé sur les armes létales autonomes. Reste à savoir si cette lettre fera de l’effet, ou non.
Nous rappelons par la même occasion que les USA affronteront le Japon dans un combat de robot. En y réfléchissant un peu, nous pourrions nous demander ce que ces machines donneraient, en remplaçant leurs canons à paintball par des mitraillettes …
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De tous temps les militaires ne se sont pas gênés pour tirer profit des avancées technologiques. Il n’y a aucune raison pour que cela ne continue pas.
Ces armes autonomes représentent un tel avantage tactique qu’ils n’y renonceront jamais. Pour cela ils pourront avancer un argument indiscutable : ces armes permettent de ne pas exposer leur troupes.
Car lorsque l’armée subit des pertes trop importantes l’opinion publique se retourne contre les états-majors et les politiques, et cela, les politiques n’apprécient pas du tout.