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[La classe, à Dallas] Fallout, Doom, Quake : nous couvrons la QuakeCon 2015 – Acte I

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C’est à Dallas au Texas que Fabio m’a envoyé couvrir l’un des plus gros rassemblements annuels de PCistes au monde. Bienvenue à la QuakeCon, un lieu…

C’est à Dallas au Texas que Fabio m’a envoyé couvrir l’un des plus gros rassemblements annuels de PCistes au monde. Bienvenue à la QuakeCon, un lieu où le mot « console » a été banni à tout jamais.

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Et si on commençait ce carnet de bord en répondant à une question toute simple : c’est quoi, la QuakeCon ? À l’origine (en 1996) : un simple rassemblement de joueurs PC désireux de claquer quelques frags sur Doom et Quake. L’événement est rapidement devenu la convention emblématique d’id Software, et désormais de son propriétaire Zenimax/Bethesda. Mais, surtout, c’est le royaume du BYOC : Bring Your Own Computer.

Et ça, en ce premier jour de QuakeCon 2015, c’est clairement ce qui est le plus impressionnant. Avant l’ouverture des hostilités, ils sont plusieurs milliers à faire la queue, accompagnés de leur tour et de leur écran. Barbu vétéran portant un t-shirt QuakeCon 2001, bande d’ados chérissant leur souris Logitech, petite rousse tatouée des pieds à la tête… et même quelques parents, venus initier leur progéniture aux joies du headshot virtuel : tous portent leur machine à bout de bras et patientent depuis des heures dans le simple but de s’installer sur l’un des 3000 emplacements réservés. Nous sommes face à l’une des plus grosses LAN du monde.

Un cauchemar pour admin’ réseau

Cette journée est donc une sorte de chaos organisé : on s’installe, on branche son câble Ethernet, on lance Steam à tout va, et on commence à s’échauffer sur une variété de titres qui fait plaisir à voir. Quelques PC font tourner CS Go, LoL, Dota 2 ou Smite, mais l’un des jeux que l’on voit le plus sur les écrans n’est autre que le tout récent Rocket League, et ça, c’est une vraie surprise. Dans un coin, deux joueurs se mettent des coups de latte sur un SoulCalibur Dreamcast (la seule console présente sur le salon, indéniablement), tandis qu’une blondinette de 9 ans, casque Razer vissé sur la tête, joue à une simulation de moto que je n’ai pas réussi à reconnaître. Bienvenue dans un autre univers.

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Mais clairement, l’événement central du jour, c’est la conférence d’ouverture, qui a lieu à 13 heures. L’année dernière, id y avait montré Doom pour la première fois, avant de révéler pour de bon le jeu au public durant l’E3 2015. Tim Willits et Pete Hines, respectivement directeur créatif d’id Software et responsable marketing de Bethesda, mènent le show et sont accueillis comme des rockstars. Au premier rang, la communauté Quake Done Quick fait clairement le plus de bruit, hurlant des « Woohoo !! » enthousiastes à chaque annonce, aussi mineure soit-elle. Et justement, les annonces, parlons-en : outre l’arrivée de Fallout Anthology pour le mois d’octobre (une compil regroupant Fallout 1, 2, 3, Tactics et New Vegas), on a eu la confirmation que Doom devrait sortir durant le printemps 2016, et qu’une phase d’alpha multijoueur sera lancée avant la fin de l’année (Bethesda va notamment sélectionner des joueurs Xbox One, PlayStation 4 et PC parmi ceux inscrits à la bêta via Wolfenstein : The New Order). En revanche, tous les joueurs qui ont précommandé Wolfenstein: The New Order pourront participer à la bêta multijoueur de Doom de toute façon, bêta prévue pour l’année prochaine.

Mais bien entendu, ceux qui ont fait le déplacement jusqu’à Dallas ont droit à un traitement privilégié, puisque Doom est actuellement jouable en multi sur le salon, moyennant une attente que l’on imagine très, très longue. D’ailleurs, je dois vous laisser, j’ai rendez-vous avec mon BFG dans quelques instants. On se retrouve donc dans 24 petites heures pour un debrief de la seconde journée. See ya, comme on dit au Texas.

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