Tout le monde, aujourd’hui (ou presque), dispose d’un smartphone. Véritables couteaux suisses des temps modernes, il nous semble difficile de nous en passer, de ne plus l’utiliser. Nous pourrions même dire que certains d’entre nous en ont un greffé à leur main. Cette exploitation massive des smartphones pourrait traduire un état de dépression…
L’équipe de chercheurs de la Northwestern University Chicago a effectué des tests sur un panel de 40 personnes. Elle affirme pouvoir déterminer si une personne est dépressive, en analysant son comportement face à son téléphone.
Les individus soumis à l’étude avaient en moyenne 29 ans. Pendant 2 semaines, ils furent suivis à l’aide des données GPS de leurs smartphones, via une application et ont passé un questionnaire, censé révéler des symptômes d’états dépressifs.
La conclusion de cette étude tend à prouver que les personnes les plus smartphone-addict sont les plus dépressives.
En effet, les personnes les plus tristes utilisaient leurs smartphones 68 minutes par jour. A contrario, les personnes ayant montré le moins de signes dépressifs ne dépassait pas les 17 minutes en ligne. Par ailleurs, les chercheurs remarquent que les personnes les plus déprimées ne bougent pas énormément. Souvent, leurs déplacements s’arrêtent à boulot-maison. À l’inverse des personnes les plus heureuses qui bougent continuellement.
Toutefois, il faut prendre ces informations avec des pincettes : les réponses aux questionnaires ne sont pas forcément très fiables. De plus, il n’y a eu que 40 personnes ayant participé à cette étude.
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S’occuper avec son smartphone, c’est souvent parce qu’on s’ennuie… Et le coté très “commercial” et virtuel des loisirs d’un smartphone ne va pas remonter le moral à grand monde. Donc, quand on est dépressif, on a sûrement tendance à utiliser plus son smartphone (ça occupe), et ça n’améliore pas la situation (pas plus de contacts humains ou de loisirs).
100 % des études à la con seraient des études à la con.
C’est un test scientifique américain effectué sur 4 études à la con pendent 2 semaines, et a l’issue du test un questionnaire rempli par les 2 personnes à l’origine du projet révèle que ce serait plutôt pour 100% des études, des études à la con.
Mais elles servent à faire vendre du pixel pour les annonceurs, et s’insèrent très bien dans les news internet vite survolées et à peine lues, et on un bon taux de partage sur les réseaux sociaux. La prise de conscience que le monde internet est fait d’études à la con rendrait les gens dépressifs selon ces même études à la con.
Oui donc en gros, cette étude ne vaut rien, mais on en tire quand même une conclusion et on fait un article dessus.