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Vortex Bladeless : bientôt des éoliennes sans pales ?

Une entreprise espagnole tente de commercialiser un nouveau type d’éoliennes que serait capable de se passer des pales pour générer de l’énergie grâce à la force…

Une entreprise espagnole tente de commercialiser un nouveau type d’éoliennes que serait capable de se passer des pales pour générer de l’énergie grâce à la force du vent.

Baptisées Vortex, ces turbines prenant la forme d’un cône seraient en effet capable de transformer l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique puis électrique. En effet, en exploitant l’effet aérodynamique des tourbillons d’air, les mats en fibre de verre et de carbone pourraient osciller et ainsi générer de l’électricité.

Encore en développement trois modèles à faible coût de fabrication et faible impact sur l’environnement seraient au programme. Tout d’abord le modèle Vortex Atlantis : une turbine de 3 mètres de haut d’une puissance de 100 watts destinée aux pays en développement, suivi du modèle Vortex Mini : une turbine de 12,5 mètres de haut d’une puissance de 4 kilowatts et enfin le modèle Vortex Gran : une turbine de 170 mètres de haut d’une puissance d’un mégawatt à destination des grands investisseurs.

Encore en phase de test avec deux prototypes de 4 et 6 mètres, les Vortex généreraient 30% moins d’énergie qu’une éolienne conventionnelles. Une perte compensée par la possibilité d’implanter une quantité deux fois supérieure de Vortex sur le même espace précisent ses concepteurs David Suriol, David Yañez et Raul Martin.

Les résultats sont encourageants et les incertitudes techniques sont résolues progressivement, assurent-t-ils. Mais nous devons rester très prudents car le défi à relever est immense : Vortex est une nouvelle technologie, et non l’évolution de quelque chose déjà existant.

Financé à l’origine par la compagnie pétrolière espagnole Repsol, le projet Vortex aurait déjà levé plus d’un million d’euros de capitaux publics et privés notamment en Europe. Il ne resterait désormais plus qu’à savoir si les plus grands modèles de Vortex se révéleront aussi efficaces que les éoliennes conventionnelles souvent critiquées pour le bruit sourd quelles génèrent et leur esthétique disgracieuses aux yeux de certains.

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5 commentaires
  1. Le contrepoint comme source d’information fiable… Ha ha ha

    Le contrepoint est un journal écrit par des amateurs enragés aux connaissances plus qu’approximatives (du moins dans le domaine de l’énergie), dont les “arguments” sont généralement des sophismes. Sophisme oblige, le contrepoint fait donc avant tout de la désinformation.
    Si vous souhaitez vous informer sur le domaine énergétique efficacement, évitez donc ce site 🙂

    Sinon, le concept est intéressant… Mais il faut voir pour quelle(s) application(s) ! Sans penser aux applications d’abord, donc aux besoin des clients, leur produit ne se vendra jamais !
    Le bruit et l’esthétique des éoliennes classiques étant en pratique un faux problème, puisque la grande majorité des gens s’en foutent et ne ressentent aucune gêne (genre 95 à 99%) et que les éoliennes font de moins en moins de bruit (Il ne pas confondre des éoliennes de 1990 et de 2015 quoi….).
    Il me semble donc super risqué de baser un business model sur le bruit et l’esthétique des éoliennes “classiques” (Mais je peux me tromper…)

    1. La vidéo (et surtout l’animation sur le site web de Vortex) donne un aperçu de leurs motivations.
      La principal n’est pas une réduction de bruit, mais la réduction du coût de fabrication et d’entretien du système. Les éoliennes nécessitent beaucoup de matériaux (mât + pales), des fondations profondes (pour stabiliser la masse). Au niveau de l’entretien, de mémoire, la turbine (générateur + engrenages) sont assez fragiles, et nécessitent beaucoup d’attention. Le tout étant situé à une hauteur vertigineuse, cela complique la tâche.
      Pour Vortex, ils prévoient moins de matière (pas de pâle), un encombrement réduit, et le choix de matériaux plus respectueux (bon ca c’est un argument à débattre). Le système de génération de courant est situé dans le bas du mât, et apparemment, devrait s’appuyer sur une technologie présentant des pertes de frottement plus faible (encore en conception ou bien déjà prototypée, je ne sais pas).

      Bref, il s’agit d’une alternative plutôt intéressante (on y croit ou non :p ) dont les avantages sont surtout financiers. Après, pour le côté esthétique, chacun a le droit de préférer un mat qui oscille tel un vibromasseur, à un bon gros moulin à farine 😉

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