La France progresse à nouveau cette année d’un rang et passe donc au 14e rang mondial et au 6e rang européen des pays où la cyber-criminalité est la plus active, les Etats-Unis, la Chine et l’Inde conservant le haut du classement. Si l’on note une baisse du spam et des attaches web, on voit également que l’Hexagone a subi encore plus d’attaques réseaux et par phishing en 2014 et 2013, occupant respectivement la 6e et 4e place mondiale.
Autre fait distinctif français: si les grandes entreprises sont particulièrement concernées (59 %) par les attaques ciblées, il en est de même pour les PME (35,6 %) et ce, de façon différente des statistiques mondiales. L’exception culturelle française en matière de cyber-criminalité concerne d’une part les arnaques sur les réseaux sociaux : la France se classe au 5e rang mondial et 2e rang européen (derrière le Royaume-Uni et devant l’Allemagne), d’autre part l’extorsion numérique, avec les ransomware (4e rang européen et 6e rang mondial) dont les cryptolockers représentent désormais 9 % dans le pays.
La cybercriminalité a encore cru l’an passé avec 317 millions de nouveaux programmes malveillants créés, soit près de 1 million par jour. L’e-mail reste un vecteur d’attaque important pour les cyber-criminels, mais ces derniers continuent d’expérimenter de nouvelles méthodes d’attaque sur les périphériques mobiles et les réseaux sociaux afin d’atteindre plus de personnes, en faisant des efforts moindres.
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on progresse d’un rang supplémentaire :
Chouette ! ça veut dire moins, du coup…