En 2013, en ce lieu même, François Hollande, avait « exprimé sa volonté de faire de la Culture un projet de développement, mais aussi un projet de civilisation ». Fleur Pellerin, en écho, poursuit donc cette volonté en annonçant la création d’un Conseil National de la photographie.
De quoi il retourne exactement ?
« Ce conseil national de la photographie pourra s’emparer de sujets qui vous tiennent à cœur et vous préoccupent, comme l’évolution de la protection sociale, comme salariés ou artistes, d’œuvres, des questions de fiscalités, les évolutions de la protection, du droit, de la propriété intellectuelle dans un contexte de libéralisation accélérée », a-t-elle expliqué.
Le Conseil « sera formé d’un bureau et de deux collèges: le collège des professionnels et un collège scientifique et de l’observation qui rassemblera notamment les grands opérateurs publics de la conservation et de la diffusion de photographie », a précisé la ministre.
Cette dernière « souhaite que ce conseil soit créé avant la fin de l’année 2015. Dès l’automne, une concertation avec les différents acteurs permettra d’en définir la composition et les modalités de fonctionnement ». D’ores et déjà, il est prévu que ce Conseil « s’articule » avec le Conseil national pour les arts visuels « dont les photographes seront partie prenante », a tenu à faire savoir Fleur Pellerin. Il serait en effet dommage qu’il y ait doublon.
Reste à savoir si ce Conseil ne deviendra pas une énième institution en forme de coquille vide, dépourvu de fil directeur, d’objectifs et de budget. Seul le temps nous le dira.
Inaugurées ce lundi, « Les Rencontres de la photographie sont à l’image de cette Culture source d’emploi et d’attractivité de notre territoire, source d’émancipation intellectuelle, source de lien (…), source de solidarité et de transmission, source de pédagogie sur les valeurs que nous désirons transmettre aux générations suivantes », a estimé la ministre.
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“Reste à savoir si ce Conseil ne deviendra pas une énième institution en forme de coquille vide, dépourvu de fil directeur, d’objectifs et de budget” => Bien sûr que si ! On a l’art, en France, de créer des institutions propres à une profession et/ou un besoin spécifiques alors qu’elles pourraient concerner plus de professions et/ou de besoins.
Elle a besoin de caser des amis ?
J’aimerai bien faire partie de ce “Conseil national de la photographie”, ça doit être bien payé, rien à faire de réel, des réunions où l’on peut dormir ou ne pas venir; peut-être même un logement de fonction. La planque quoi.
Et allez… Encore un conseil inutile de plus qui va couter x millions d’euros tous les ans aux contribuables !
Mais comme dirait F.Holland : “c’est pas cher, c’est l’état qui paye !”
Encore un qui a l’air de bien connaître la comptabilité nationale. On remerciera cette intervention très lumineuse qui vient d’éblouir ma nuit, bien triste à la vue de tant d’inepties.
Ah ces politiques ils ne changeront jamais !
Ils ne savent faire que du vent, mais du vent qui nous coûte cher.
A chaque problématique, plutôt que d’apporter des solutions concrètes, ils nous créent des comités théodules, des commissions, des conseils, des instances, des cercles, des groupes, de réflexion, d’observation, de consultation, de stratégie, etc..
Bien sûr, à chaque fois on y place les amis, on leur sert des indemnités conséquentes, on rémunère des rapports bidons sur la couleur des plumes de chouettes.
S’il faut faire des économies c’est là qu’il faut tailler dans le vif.
Mais notre fleur en rajoute une couche. A ce stade ce n’est plus de l’incompétence, ni de l’inconscience de nos hommes politiques. C’est du pillage de fonds publics.
Avec, de plus, l’arrogance de donner des conseils de bonne gestion à la Grèce.
Manquerait plus qu’elle y colle sa copine Agnès Saal…
Rien compris (je suppose que c’est le but).
Donc en résumé : “ce conseil pourra s’emparer de sujets qui vous tiennent à cœur et vous préoccupent, dans un contexte de libéralisation accélérée”.
Heu o_O
Un nouvel outil de propagande socialiste payé avec nos impots! Comme c’est merveilleux!
Heureusement que nous avons un gouvernement pour proteger notre culture, sinon nous risquerions tous de tomber sous le joug de l’infame culture turbo neoliberale tueuse de chatons distillée par les mechants americains via leurs films ridicules ou leurs jeux video debiles…ho! Wait…
“Un nouvel outil de propagande socialiste payé avec nos impots!” sources ?
Renseigne-toi avant de déclarer de telles stupidités.