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71,9 % des Français déclarent utiliser Internet comme une extension de leur cerveau

L’« effet Google », ou l’impact sur notre mémoire de toujours trouver les informations sur Internet, s’étend aujourd’hui à nos informations personnelles essentielles conservées sur les…

L’« effet Google », ou l’impact sur notre mémoire de toujours trouver les informations sur Internet, s’étend aujourd’hui à nos informations personnelles essentielles conservées sur les mobiles, selon une nouvelle étude de Kaspersky Lab. Celle-ci révèle en effet que la majorité des consommateurs européens connectés ne connaissent pas par cœur des numéros de téléphone de première importance, tels que :

– ceux de leurs enfants 57 % (58 % pour la France) :
– de leur école, 90 % (même chiffre pour la France) ;
– de leur propre lieu de travail à 51 % (51,5% pour les Français).

Environ un tiers d’entre eux (français comme européens) ne se souviennent pas du numéro de la personne qui partage leur vie, alors même que seuls 4 sur 10 ont oublié celui de l’endroit où ils vivaient durant leur adolescence.

Kaspersky Lab a ainsi interrogé 6 000 consommateurs âgés de 16 ans ou plus, dans six pays européens. Les résultats de cette enquête révèlent notre incapacité à retenir des informations importantes compte tenu du fait que nous les enregistrons souvent sur nos smartphones. Près de la moitié (43 %) des 16-24 ans répondent en outre que leur smartphone contient à peu près tout ce qu’ils doivent savoir ou se rappeler. Les français sont 32 % à déclarer cela, toutes tranches d’âges confondues.

On peut ainsi qualifier ce phénomène d’amnésie numérique, c’est-à-dire le fait d’oublier les informations que nous conservons dans un appareil numérique. L’étude fait apparaître l’existence de cette amnésie numérique parmi toutes les tranches d’âge et sa répartition est uniforme entre les deux sexes.

Ainsi, 42 % des Français seraient vraiment dévastés de perdre les données de leurs appareils mobiles car ils ne pourraient plus avoir accès à tous leurs souvenirs stockés dessus – 17,6 % seraient complètement paniqués par une telle éventualité.

En outre, 71,9 % des Français déclarent utiliser Internet comme une extension de leur cerveau, ce chiffre atteignant même 83 % chez les jeunes européens âgés de 16 à 24 ans.

Autre résultat guère surprenant, l’étude révèle que la perte ou le piratage de données stockées sur les appareils numériques, en particulier les smartphones, aurait des conséquences dévastatrices pour de nombreux utilisateurs :

– 17 % des français avouent ainsi que leur terminal mobile est le seul endroit où ils mémorisent leurs photos et leur carnet d’adresses et qu’ils seraient catastrophés s’ils perdaient définitivement leurs souvenirs enregistrés sur leur appareil. Ce chiffre atteint 40 % chez les 16-24 ans interrogés.

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5 commentaires
  1. Les seules vraies données essentielles ne sont pas là : est ce que cette mémoire déportée libère notre cerveau pour d’autres activités?
    Et si oui lesquelles?
    Si non est ce une catastrophe?

  2. BREAKING NEWS : En l’an 1600, 100% de la population mondiale ne connaissait pas le numéro de téléphone de ses enfants. Ni de son lieu de travail.

  3. Ca s’appelle le progrès. N’en déplaise à certains, nous évoluons avec notre technologie.
    De plus, cet “amnésie” concerne surtout des données apportées par Internet. Qui avait besoin de retenir 10 numéros de téléphone avant l’apparition du dit téléphone ? C’est simplement une question de flemme.
    Quant au reste, je ne sais pas pour les autres, mais quand je recherche une info, je la trouve, et ça reste dans un coin de mon petit cerveau atrophié par les ondes wifi.
    Puis, le SSD qu’on a dans la tete n’est pas à stockage illimité, il trie et catégorise tout seul énormément de choses, alors si on peut retenir un bon bouquin plutôt que l’adresse mail de tout ses collègues, c’est pas plus mal.

  4. Disons que maintenant c’est plus les numéros de téléphone que l’on retient, mais les mots de passe de nos comptes.

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