Les histoires d’ovnis et de fantômes ont toujours alimenté le cinéma hollywoodien. Si les premiers font l’objet de recherches très sérieuses, les seconds ont toujours été relégués au rang de croyances farfelues. Pourtant, les films mettant en scène ces derniers ont souvent atteint des sommets au box-office.
Poltergeist, sorti en 1982, en reste un des meilleurs représentants. Bien avant Insidious ou le Projet Blair Witch, ce film aura balisé le reste de la production d’angoisse durant des années.
Réalisé par Tobe Hooper, qui s’est fait connaitre du monde entier avec le célèbre Massacre à la tronçonneuse, il est avant tout né de l’imagination du génial Spielberg. Bloqué par une clause qui l’empêche de tourner (il travaille déjà sur E.T), le papa des Dents de la Mer ne peut pas réaliser le film, mais fait confiance à la fougue de Hooper. Alors que Stephen King était pressenti à l’écriture, aucun accord n’est trouvé, et Spielberg décide s’en occuper.
Il écrit et produit cette histoire de fantôme, en l’insérant pour la première fois dans un cadre familier : celui d’une petite banlieue « où toutes les maisons se ressemblent ». Une idée mainte fois reprise par la suite, mais qui a le mérite de dépoussiérer le film de genre, trop habitué aux châteaux et autres manoirs lugubres. Et si les serial killers comme Michael Myer (Halloween) et Leatherface sévissent déjà depuis un moment dans les salles obscures, Spielberg et Hooper préfèrent jouer sur une peur fantasmée, paranormale, qu’il place dans un écrin de train de vie banal.
Le film raconte l’histoire de l’emménagement de Steven et Diane Feeling, ainsi que de leurs enfants Dana, Robbie et Carol Anne, la cadette. Un soir, la petite se met à converser avec la télévision, qui transmet des parasites électrostatiques à la petite fille, qui semble attirée par l’écran. Il ne reste plus qu’à Heather O’Rourke (l’actrice qui incarne Carole Anne) de prononcer une phrase qui fera rentrer le film dans la légende du genre : « They’re here ! ». Commence alors une série de péripéties qui mettront la famille à rude épreuve.
Ce remake, sorti le 24 juin, entend reprendre l’histoire à l’identique, en modernisant quelques éléments. La famille Freeling se nomme désormais Bowen, et son statut social a bien changé. Le déménagement n’est pas perçu comme une chance, mais est plutôt subi par la crise. Les poltergeist ont de la suite dans les idées puisqu’ils se sont adaptés à notre chère technologie. Mais le long-métrage produit par Sam Raimi se veut avant tout comme un hommage à l’œuvre de 1982. La nostalgie sera-t-elle plus forte que la puissance des nouveaux effets spéciaux ?
On peut au moins être sûr que l’équipe du réalisateur Gil Kenan n’a pas subi la même tragédie que le casting initial, partiellement décimé au fil des années. Une mésaventure dont nous vous reparlerons.
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Vue et perso, vos mieux rester sur celui de 82 et faire comme ci, celui de 2015 exister même pas tant il est mauvais, insipide ainsi que soporifique.
Seul truc “sympa”, l’écureuil dans sa cage, qui m’a bien fait rire (pas dit qu cela soit l’effet escompter).
encore du réchauffé…
J’ai vu le remake et j’étais mort de rire ! certains passages font sur sauter mais bon…
“Il écrit et produit cette histoire de fantôme, en l’insérant pour la première fois dans un cadre familier”
Ah non… Vous oubliez “Amityville, la maison du diable” sortie en 1979 😉
vu, vraiment soporifique!