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Notre avis sur True Detective #2, Ballers et The Brink, les nouvelles séries HBO

Home Box Office (HBO), la chaîne Américaine qui fait partie du groupe Time Warner est certainement l’une des filiales qui crée, avec Netflix notamment, les meilleures…

Home Box Office (HBO), la chaîne Américaine qui fait partie du groupe Time Warner est certainement l’une des filiales qui crée, avec Netflix notamment, les meilleures séries que nous pouvons suivre chaque année. Si, bien évidemment, HBO est porté par Game of Thrones et la popularité de ses rebondissements, nous pouvons également découvrir des productions d’excellente facture depuis plusieurs années.

Et l’événement de cette année, c’est bien sur la nouvelle saison de True Detective, porté par un casting monumental, avec en tête d’affiche Colin Farrell et Vince Vaughn. Nombreux sont les sceptiques à se demander si ce nouvel opus tiendra le choc face à la première saison, qui avait été unanimement salué par la critique et adulé par de nombreux spectateurs. Puis, il y a les nouveautés, ces séries qui ne reviendront peut-être pas l’année prochaine. Parmi elles, on a pu assister au premier épisode de Ballers, une série centré sur le football américain et porté par le Monsieur Muscle du moment, Dwayne “The Rock” Johnson ainsi que le pilote de la série The Brink avec en tête d’affiche Jake Black et Tim Robbins.

Voici nos impressions sur ces trois séries qui pourraient rythmé vos prochaines semaines télévisuelles.

Ballers

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Cette série créée par Stephen Levinson et réalisé par Peter Berg nous raconte l’histoire de Spencer Strasmore, ancien joueur de football américain qui, passé à la retraite, décide de devenir agent de joueur. L’histoire se situe à Miami de nos jours et, vous l’aurez bien compris, a pour sujet principal l’argent et le sport. Pas forcément un contexte intéressant sur le papier et, mis à part Dwayne Johnson, la série n’est pas soutenue par un casting reconnu. J’avais quelques a priori sur cette nouveauté et même lorsque la direction marketing de OCS nous en a parlé, je dois avouer que je n’étais pas plus motivé. Et pourtant, Ballers fait le show, assure le spectacle et est efficace. Dwayne Johnson n’est pas transcendant mais reste appréciable et agréable dans son jeu et a, une fois encore, un rôle qui lui sied à la perfection.
Les aventures de ces jeunes footballeurs est intéressante, pertinente et se fond assez bien dans la réalité des choses. Ballers en fait, c’est l’histoire de personnes qu’on détesteraient dans la vraie vie, mais qu’on prend plaisir à suivre dans cette fiction sous intensité, qui cache à peine sa dépendance au sport, à l’alcool, aux drogues et aux belles femmes. On vous conseille de regarder ce premier épisode et si vous accrochez suffisamment, de vous plonger pour la suite de ce qui peut être comparé à la série de Doug Ellin, Entourage, version gros bras.
Indice de visionnage : 3,5/5



The Brink

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D’après une idée originale des frères Benabib et réalisé par le fameux Jay Roach (Mon beau-père et moi, Austin Powers), The Brink avait tout pour nous faire saliver. Premièrement son casting. Le fantasque Jack Black, connu pour ses rôles dans des comédies américaines de bonne facture et quelques Blockbusters (King Kong notamment) accompagné du vétéran Tim Robbins (Les évadés, Mystic River, La dernière marche) sont les deux têtes d’affiche.

Puis, son synopsis de départ était extrêmement intriguant : suite à un coup d’état au Pakistan, la présidence des États-Unis, via notamment son Premier ministre Walter Larson (Tim Robbins), tente d’éviter une potentielle troisième Guerre Mondiale pendant que, sur place, Alex Talbot (chargé par l’ambassade du renouvellement des eaux) se retrouve au cœur du conflit après avoir voulu acheter de la drogue. Vous l’aurez compris, cette série tente de mêler humour noir avec conflit géopolitique.

Si les premières minutes nous intriguent, tout s’essouffle malheureusement assez vite. Le rythme est lent, les blagues pas très drôles et quelques passages sont assez lourds (et très pro-Américains). Alors qu’on sent une volonté de mettre en place une satire de la politique dans sa globalité et des dangers du terrorisme, on a plus l’impression d’être en face d’une parodie de mauvais goût, qui tente de jouer sur son tandem Black-Robbins pour nous faire rire, mais qui n’y arrive que trop rarement. Dommage, car malgré son potentiel indéniable, l’épisode n’a pu m’empêcher de regarder l’heure sur ma montre. Un mauvais signe pour la suite.
Indice de visionnage : 2/5



True Detective, saison 2

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Pour être totalement franc avec vous, j’ai regardé la première saison de True Detective il y a deux semaines. Mais je dois avouer que je l’ai très rapidement visionné dans son intégralité, tant l’atmosphère, le scénario et les acteurs étaient grandioses. J’attendais donc forcément avec beaucoup d’impatience la suite, qui prend place cette fois-ci dans la ville de Vinci avec un casting digne d’un blockbuster à la Guy Ritchie : Colin Farrell, Vince Vaughn, Rachel McAdams, Taylor Kitsch ou encore Kelly Reilly.

Je ne vous révélerais aucun point du scénario de cette seconde saison qui, de toute façon, ne peut même pas être résumée après ce premier épisode tant on en sait encore peu sur la trame scénaristique envisagé par Nic Pizzolato, le créateur et scénariste de la série. Quoi qu’il en soit, cette première heure en compagnie de Ray Velcoro (Farrell), Ani Bezerrides (McAdams), Paul Woodrugh (Kitsch) et Franck Semyon (Vaughn) m’a épaté.

Véritable fan du travail réalisé par le duo Harrelson-McConaughey dans la saison 1, je pensais qu’il serait compliqué de viser plus haut. Et pourtant, The Western Book of the Dead, nom du premier épisode, m’a littéralement scotché à mon siège. Les personnages sont extrèmement bien travaillés et d’une noirceur rarement aperçue et envisagée. Si la structure narrative de la première saison nous faisait patienter et nous invitait à inspecter consciencieusement chaque parcelle de l’univers, cette seconde saison commence elle sur les chapeaux de roues et on a déjà l’impression de connaitre les personnages.
Pourtant, ils gardent encore un part de mystère en eux, et grâce aux flash-backs, toujours aussi bien placées, on peut se targuer d’espérer en connaitre d’avantage dans les prochaines semaines. Colin Farrell est prodigieux dans ce premier épisode et prouve qu’il est bien un grand acteur sous estimé. Quant à Vince Vaughn, qui laissait planer énormément de doutes quant à son véritable potentiel pour jouer ce type de rôle, il m’a agréablement surpris et j’ai hâte d’en savoir plus sur son personnage. Les autres rôles, sont, vous vous en doutez bien, également minutieusement interprété avec une aisance probante. On espère néanmoins que cette saison ne cédera pas à la tentation du “spectacle Hollywoodien” et restera bien dans cette sensation de mal-être et de réalité morbide, qui fait tant son charme. Si tel est le cas, vous avez certainement face à vous le digne successeur de la saison 1 et la meilleure série de l’année.
Indice de visionnage : 4,5/5

True Detective #2, Ballers et The Brink sont des séries que vous pourrez voir sur OCS, disponible sur CANALSAT.

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11 commentaires
  1. J’vous trouve très complaisant avec True detective…
    Effectivement, j’attends de voir la suite, mais alors que j’avais VRAIMENT adoré la première saison, je retrouve ni les personnages, ni l’atmosphère pesante, ni la noirceur de la première saison… Et pas convaincu non plus par Colin Farell…

  2. What? “the Brink” pro-Américain ? WHAT ?
    Je pense qu’il y a un aspect de “satire” que vous avez malheureusement raté, et pourtant c’est presque comme si c’était placardé en rouge sur la moitié de l’écran tout au long de l’épisode.
    C’est une série satirique très noire, sans aucun doute. Mais votre critique est complètement à côté de la plaque O_o je ne dis pas ça méchamment, mais je ne comprends même pas le rapport entre l’épisode pilote paru et ce que vous en racontez, d’où ma réaction !
    En tout cas, cette série continue de me faire saliver 😛

  3. “The Brink”, “pro-Américain” … Wait, what? O_o
    Je pense qu’il y a dans la notion de “satire” quelque chose qui vous a échappé, et pourtant c’est presque comme si c’était placardé en rouge sur la moitié de l’écran tout au long de l’épisode. Je ne dis pas ça méchamment, mais c’est juste que malgré mes efforts, je ne vois même pas le rapport entre la série et ce que vous en racontez O_o
    C’est une série satirique à l’humour très noir, mais j’ai du mal à comprendre comment on peut passer autant à côté du ton et du propos.
    En tout cas, le premier épisode annonce une excellente série à mon sens (d’où son casting d’acteurs exceptionnels qui peuvent se permettre de choisir leurs rôles plutôt que d’être des yes-men) et continue “de me faire saliver” 😛

    1. Ce n’est pas les fondements géo-politiques ni les idéaux de la série qui sont pro-Américains mais l’humour. “les blagues pas très drôles et quelques passages sont assez lourds (et très pro-Américains)”. Je le répète, c’est bien une série satirique (notamment sur les conflits qui frappent le pays actuellement), à l’humour noir, mais dont certains passages et certains dialogues ciblent trop un public Américain et ne visent pas à l’international.

      1. Merci pour ta réponse, mais elle ne fait que me confondre dans de vaines tentatives visant à comprendre le champ lexical que tu emploies : “des fondements” et “un humour” pro-Américain ? Mais qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? “Un humour Américain”, “des fondements idéologiques patriotiques à l’Américaine”, je veux bien, encore que “l’humour Américain” ne se résume pas à American Pie -qui pour le coup est, je te l’accorde, bien lourd et pas franchement hilarant de notre côté de l’Atlantique-.
        Et je pense qu’il y a une bonne finesse sous-jacente à la psychologie des personnages : pendant toute la première partie de l’épisode, on nous les “dégrossit” en gros cons-fous-relouds de base, mais la seconde moitié leur apporte de façon pas si grossière un semblant de bon-sens dans leurs folies respectives sans s’attacher à les rendre sympathique, et c’est en ça que je comprends pas du tout le “boui c’est à l’Américaine” : pour une fois, on a une série Américaine centrée sur des personnages et où les personnages sont intéressants et probablement plus en demi-teinte qu’un peu tout ce qu’on peut matter. Après c’est peut-être pas mis en avant de la façon la plus évidente qui soit -et on peut ne pas y être sensible-, mais c’est là tout le charme et l’originalité de la chose : une série qui ne prend pas les spectateurs par la main pour les embarquer gentiment dans son monde, mais qui au contraire les y propulse sans trop de ménagements.
        Enfin bref ! Chacun est libre d’y trouver son compte ou non, j’ai simplement voulu réagir parce que je trouvais que, au mieux, la critique était maladroitement formulée.

      1. Non pumbaa, rien ne m’échappe, je donne un avis qui m’est propre (et non impartial) et je ne fais que vous conseiller. Je ne vous empêche ni de regarder la série et encore moins de ne pas être en accord avec moi. Quoi qu’il en soit, j’ai remarqué que tu lisais une grande majorité de mes articles et réagissais très souvent (négativement, certes). Je t’en remercie.

  4. Ces avis reflètent assez bien une réalité : quand on attend impatiemment quelque chose on est souvent déçu inversement pour quelque chose dont on en attend rien. Pour ma part je comprend donc (qu’on soit d’accord ou pas avec les avis de Mathieu) et je trouve logique ses textes.

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