Constitué de matériaux composites en fibre de carbone, ce biplace de 9,5 m d’envergure pèse 550 kg à vide et dispose d’une autonomie d’une petite heure (avec 15 minutes de réserves) grâce aux batteries au lithium-ion logées dans ses ailes qui alimentent ses deux turbines.
« Nous avons complètement modifié l’avion », précise Jean Botti, le directeur de l’innovation d’Airbus Group. « En effet, nous l’avons allégé, nous avons installé de nouveaux contrôleurs électriques et de nouvelles batteries, développées par le CEA. Au total, son autonomie a été améliorée de 60 %, permettant jusqu’à 55 minutes d’utilisation. »
Avec son autonomie plutôt réduite et sa vitesse de croisière de 160 km/h, la version 2.0 de l’E-Fan devrait permettre d’assurer la formation initiale qui demande aux jeunes pilotes de nombreux tours de piste sur un aérodrome. Cela sans occasionner de gênes pour les oreilles et l’environnement puisque l’avion est silencieux et ne pollue que très peu.
Doté d’un cockpit connecté allégeant la charge de travail du pilote, celui-ci devrait au préalable préparer son vol sur PC qu’il chargera ensuite dans l’avion via une clé USB. La manipulation inverse permettra d’analyser les données de vol pour débriefer sur celui-ci.
Avec quatre places, Airbus précise qu’un E-Fan 4.0 est également dans les tuyaux pour une production prévue en 2019.
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C’est l’Efan 1.0 que vous avez utilisé pour illustrer l’article. Le 2.0 est celui ci : http://goo.gl/32lcoj